COVID-19

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COVID-19 et préparation, prévention et riposte face aux pandémies

Objectifs internationaux

La pandémie de coronavirus est l’occasion pour le monde d’agir de façon solidaire et de transformer cette crise en tremplin vers la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies.

Contribution du MPP:

Le MPP contribue à l’accès équitable aux mesures de riposte contre la COVID-19 et d’autres urgences de santé publique représentant une menace mondiale.

Le MPP n’a jamais douté que l’égalité d’accès aux traitements serait un élément essentiel de la lutte contre la pandémie de COVID-19. Le 5 février 2020, au travers d’une déclaration, il a mis à disposition ses compétences pour favoriser l’accès aux traitements dans les pays à revenus faible et intermédiaire grâce à son mécanisme d’octroi de licences volontaires.

Le 31 mars 2020, le Conseil de fondation du MPP a décidé d’élargir son mandat afin d’y inclure toute technologie de santé pouvant contribuer à la riposte mondiale contre la COVID-19, lorsque l’octroi de licences pourrait faciliter l’innovation et l’accès aux traitements.

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Pendant la pandémie de COVID-19, le modèle de gestion des actifs de propriété intellectuelle du MPP, axé sur la santé publique, a prouvé son efficacité. L’intégrer aux futures mesures de riposte contre les pandémies pourrait permettre de les rendre équitables plus rapidement. Depuis 2021, le MPP fait grandir deux réseaux de fabricants : le premier pour les traitements thérapeutiques et le deuxième (avec l’OMS) pour les technologies de santé à ARNm. Ce dernier se compose de fabricants présents dans toutes les régions du monde qui mettent au point ou fournissent des antiviraux contre la COVID-19 dans les pays à revenus faibles et intermédiaires. Ce réseau pourrait être adapté dans le but de répondre aux besoins de la riposte aux futures pandémies. Le réseau de fabricants de vaccins est en cours de consolidation dans le cadre du Programme de transfert de la technologie à ARNm, qui crée un maillage industriel de laboratoires et de fabricants implantés dans 15 à 20 pays et capables de produire (et susceptibles de mettre au point) la technologie vaccinale pour de futures pandémies.

La liste ci-dessous présente les principales étapes franchies par le MPP au cours de la pandémie de COVID-19, de la plus récente à la plus ancienne :

  • Décembre 2022 – L’OMS préqualifie la première version générique du nirmatrelvir/ritonavir.
  • Octobre 2022Le MPP et Shionogi signent un accord de licence volontaire visant à faciliter l’accès à l’ensitrelvir dans 117 pays à revenus faible et intermédiaire. Cet antiviral avait auparavant reçu l’approbation des autorités de réglementation japonaises.
  • Avril 2022L’OMS recommande fortement le nirmatrelvir pour une utilisation combinée avec le ritonavir pour le traitement des symptômes légers à modérés de la COVID-19 chez les patients les plus exposés à un risque d’hospitalisation.
  • Mars 2022Le MPP signe des accords avec 35 fabricants de génériques pour la production de versions génériques du nirmatrelvir, pour une distribution dans 95 pays à revenus faible et intermédiaire.
  • Mars 2022L’OMS publie une recommandation conditionnelle sur le molnupiravir qui ne devrait être donné qu’aux patients COVID-19 présentant des formes non sévères chez qui le risque d’hospitalisation est le plus élevé.
  • Février 2022 – Afrigen et le MPP signent une convention de subvention en vue d’établir un centre de transfert de la technologie des vaccins à ARNm contre la COVID-19.
  • Janvier 2022Le MPP conclut des accords avec 27 fabricants de génériques pour la production de molnupiravir destiné à être distribué dans 105 pays à revenus faible et intermédiaire.
  • Décembre 2021 – La FDA, l’autorité de réglementation des médicaments aux États-Unis, octroie une autorisation d’utilisation d’urgence au molnupiravir et au nirmatrelvir
  • Novembre 2021Le MPP et Pfizer signent un accord de licence pour faciliter l’accès abordable au nirmatrelvir, administré en combinaison avec une faible dose de ritonavir dans 95 pays.
  • Octobre 2021Le MPP et MSD concluent un accord de licence volontaire en vue d’un accès abordable plus facile au molnupiravir dans 117 pays à revenus faible et intermédiaire.
  • Juillet 2021 – Le MPP, l’OMS, AFRIGEN, BIOVAC, le SAMRC et Africa CDC signent une lettre d’intention afin d’établir en Afrique du Sud le premier centre de transfert de la technologie des vaccins à ARNm contre la COVID-197.
  • Juin 2021 – Le MPP lance VaxPaL, une nouvelle base de données sur les brevets consacrée aux vaccins contre la COVID-19.
  • Mai 2021 – Le MPP entame des discussions avec des détenteurs de princeps et des organismes de recherche afin d’obtenir des licences sur des technologies de santé contre la COVID-19.
  • Novembre 2020 – Un collectif de plus de 25 entreprises, représentant une vaste partie du secteur mondial de la fabrication de produits génériques, s’engage à collaborer via le MPP pour accélérer l’accès aux nouveaux traitements contre la COVID-19 dans les pays à revenus faible et intermédiaire.
  • Septembre 2020 – Le MPP rejoint l’axe de travail sur les traitements de l’Accélérateur ACT (Access to COVID-19 Tools Accelerator), sous l’égide d’Unitaid et de l’OMS.
  • Mai 2020 – L’OMS appelle le MPP à rejoindre C-TAP, le groupement d’accès aux technologies contre la COVID-19, qui est une collaboration mondiale ayant pour but de rendre l’accès au dépistage, aux traitements et aux vaccins plus rapide et plus équitable.

7 https://medicinespatentpool.org/fr/news-publications-post/south-africa-tech-transfer-hub-loi-press-release

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À propos de Kheth’Impilo Kheth’Impilo AIDS Free Living, une organisation nationale à but non lucratif, est le chef de file dans le domaine de l’innovation en matière de santé publique. Elle fait partie des quelques organisations qui ont réussi à intégrer les questions de santé, d’aide sociale et d’éducation pour proposer une approche globale du développement. La vision de l’organisation, à savoir « un monde où la santé et le bien-être de tous sont favorisés, protégés et entretenus », est appuyée par sa mission qui consiste à « aider les individus, les familles, les communautés, les organisations non gouvernementales et les États à atteindre leurs objectifs de développement de manière durable ». L’organisation se concentre sur la mise en œuvre effective d’interventions et de solutions réalistes et atteignables qui visent à répondre aux besoins des personnes vivant avec le VIH.

À propos de chaque agent de santé communautaire - Florence Madikane, coordinatrice : cela fait neuf ans que Florence travaille au sein de cette communauté, dans la sous-structure de Khayelitsha Eastern. En mai 2020, elle a été diagnostiquée positive à la COVID-19 et s’est isolée. - Letty Kolisi, agent de santé communautaire, effectue 20 visites à domicile chaque jour. Les agents de santé communautaires travaillent en équipes de deux pour des raisons de sécurité. - Mary Brien, infirmière diplômée, travaille dans le township de Mfuleni, en Afrique du Sud. Elle effectue des tests de dépistage de la COVID-19 et réoriente les patients si nécessaire.

En mars 2020, les bénéficiaires de sous-licence du MPP avaient fourni à l’Afrique du Sud 4 698 150 patients-années de traitement contre le VIH et 1 965 traitements contre l’hépatite C (chiffres cumulés depuis le début de la commercialisation). Consultez la carte interactive du MPP pour connaître la disponibilité des produits sous licence du MPP en Afrique du Sud et ailleurs.
[/lgc_column] [lgc_column grid="70" tablet_grid="50" mobile_grid="100" last="false"] – Par des agents de santé communautaires de première ligne (Florence Madikane, coordinatrice ; Letty Kolisi, agent de santé communautaire, et Mary Brien, infirmière diplômée), qui travaillent dans le township (quartier pauvre) de Mfuleni, Afrique du Sud.

Le confinement : une option inenvisageable pour les prestataires de soins de santé

Lorsque la pandémie de COVID-19 a éclaté, et que les mesures de restriction ont été mises en place, ça a été très difficile pour nous. Du jour au lendemain, tout le monde a dû rester à la maison. Notre travail consiste à faire des visites et des soins à domicile, à laver les personnes qui en ont besoin et à distribuer des médicaments pour toutes sortes de maladies, telles que le VIH, la tuberculose, l’hypertension, le cancer, etc. Nous sommes aussi chargées de donner des informations et des conseils pour bien respecter les prescriptions. Vous comprenez le problème : le gouvernement nous demandait de rester chez nous, mais nous ne pouvions pas. Nos patients avaient besoin de nous et de leurs médicaments. Nous sommes des travailleurs de première ligne. Nous travaillons à Mfuleni, un township situé dans la sous-structure de Khayelitsha Eastern, à environ 32 kilomètres du Cap. Ici, nous comptons plus de 170 agents de santé communautaires, mais aussi des conseillers et des infirmiers qui travaillent dans des établissements, tous chargés d’apporter des soins à notre communauté. Nous nous occupons d’une zone densément peuplée, de plus de 52 000 personnes, qui comptent sur les soins et les traitements offerts par l’État. Au début de la pandémie, 80 000 agents de santé ont été mobilisés par le gouvernement sud-africain, qui a vite compris qu’il était important pour la communauté de maintenir les soins et les services. Avec l’aide de Kheth’Impilo, une organisation non gouvernementale qui propose une approche innovante des soins cliniques et des services de santé, associant renforcement des systèmes communautaires et sanitaires et facilitation sociale, nous avons pu adapter notre mode de travail. Nous avons de la chance que ce soit l’État qui nous fournisse les médicaments. Tout ce que nous avons eu à faire, c’est trouver le moyen de les faire parvenir aux patients.

Une mission axée sur la distribution de médicaments et la sensibilisation à la COVID-19

Pour ce qui est des patients atteints de VIH, qui ne peuvent absolument pas rester sans traitement, nos équipes devaient se rendre en personne à leur domicile et leur apporter les soins nécessaires. Nous avons plusieurs patients qui vivent seuls et, tout à coup, nous ne pouvions plus aller les voir pour leur apporter les soins dont ils ont besoin. Face à cette situation, nous n’avons eu d’autre choix que de nous adapter. Nous avons modifié nos activités pour nous concentrer sur la distribution de médicaments et la sensibilisation de la communauté à la pandémie de COVID-19. Un des problèmes que nous avons rencontrés était que les patients ne voulaient plus nous laisser entrer chez eux pour les soigner. Tout le monde avait peur, parce qu’on ne savait pas qui avait la COVID-19 et qui ne l’avait pas. Nous avons aussi dû beaucoup former le personnel. Il faut comprendre que, pour qu’un soignant puisse faire son travail convenablement, il doit avoir le plus d’informations possible sur la maladie. Sur ce point, Kheth’Impilo a joué un rôle essentiel en nous formant. Nous avons compris toutes les mesures à mettre en place pour nous protéger de ce virus et continuer de faire notre travail. Chaque jour, les agents communautaires se rendent chez les patients à pied pour leur apporter leurs médicaments, et peuvent visiter jusqu’à 20 personnes dans la journée. Désormais, parce que nous savons mieux comment nous protéger du virus, les gens acceptent davantage notre présence chez eux. Nous leur expliquons comment utiliser leur masque et le gel hydroalcoolique. Lorsque nous apportons les paquets et les médicaments, nous proposons aussi un test d’orientation de la COVID-19 ; s’il est positif, nous redirigeons les personnes vers l’hôpital de jour pour qu’elles se fassent dépister. Si l’hôpital les renvoie chez elles, nous mettons en place un suivi et nous nous assurons qu’elles vont bien. Le gouvernement a également créé des structures spéciales pour que les malades puissent s’isoler s’ils n’ont pas la possibilité de le faire chez eux. Il n’y a pas de traitement pour les patients à domicile, seulement des comprimés pour le mal de tête, et des inhalateurs et des stéroïdes pour les asthmatiques. C’est très triste de voir tous ces décès et, à cause des restrictions, nous n’avons pas pu enterrer nos morts comme nous avons l’habitude de le faire. Beaucoup de personnes ont besoin d’être accompagnées.

Effets collatéraux de la COVID-19

Nous sommes également les premiers témoins des effets de la pandémie sur la communauté. Beaucoup d’habitants du township sont des travailleurs domestiques et des jardiniers. Lors du premier confinement strict, en mars 2020, beaucoup d’entre eux ont perdu leur travail. Privés de ressources, ils ne pouvaient pas rester confinés chez eux car ils devaient absolument trouver de l’argent pour nourrir leur famille. Ça les a mis en danger. Aujourd’hui, les difficultés sont nombreuses, le taux de chômage reste élevé et la criminalité est très répandue dans les environs. La violence fondée sur le genre a augmenté, de même que la consommation d’alcool et de drogue. Nous voyons aussi de plus en plus de gens contracter d’autres maladies. Les taux d’infection augmentent. Par exemple, des personnes atteintes du VIH consultent tard et sont très mal en point ; elles sont extrêmement pauvres, et nous n’avons pas les moyens de les nourrir. Certains patients ne prennent pas bien leur traitement ; ils ne veulent pas faire la queue dans les longues files d’attente devant les centres médicaux. Pour les aider, nous essayons de savoir où ils habitent pour les retrouver, mais souvent l’adresse n’est plus bonne, car ils n’avaient plus les moyens de rester après avoir perdu leur emploi. Le nombre d’habitations de fortune est également en augmentation ; ce sont souvent des cabanes construites dans la précipitation, sans sanitaires, où on peut trouver jusqu’à six personnes dans une petite pièce. Dans ces cas-là, les personnes n’ont pas d’adresse officielle et nous ne pouvons pas les retrouver. Beaucoup sont aussi sortis de la zone géographique que nous couvrons.

L’espoir de voir arriver les vaccins et des traitements contre la COVID-19

Nous espérons, comme le reste du monde, que les vaccins seront bientôt largement disponibles dans notre pays et notre quartier. Bon nombre de nos agents de santé de première ligne ont déjà attrapé la COVID-19 mais, jusqu’à présent, seuls quelques-uns ont été vaccinés. Nous espérons aussi que de meilleures options thérapeutiques contre la COVID-19 verront le jour pour que nous puissions avoir quelque chose à proposer à nos patients à domicile, et nous comptons sur le MPP, qui a déjà permis à l’Afrique du Sud d’obtenir tant de médicaments contre le VIH grâce aux licences volontaires, pour faire évoluer les choses. Nous mesurons notre chance d’avoir des médicaments de qualité pour nos patients. L’année qui vient de s’écouler a été un parcours semé d’embuches, et cette situation dure. En cette Journée mondiale de la santé 2021, nos souhaits sont de voir arriver la fin de cette pandémie, de rétablir les acquis en matière d’accès aux soins à Mfuleni et de reconstruire ce que nous avions en mieux, pour que davantage de patients puissent jouir d’une bonne santé et de conditions de vie plus sûres. [/lgc_column] [post_title] => Continuer de vivre avec la COVID-19 – une situation qui dure [post_excerpt] => [post_status] => publish [comment_status] => closed [ping_status] => closed [post_password] => [post_name] => south-africa-chw-covid-19-story [to_ping] => [pinged] => [post_modified] => 2021-07-28 15:30:09 [post_modified_gmt] => 2021-07-28 14:30:09 [post_content_filtered] => [post_parent] => 0 [guid] => https://medicinespatentpool.org/?post_type=stories&p=8627 [menu_order] => 0 [post_type] => stories [post_mime_type] => [comment_count] => 0 [filter] => raw ) ) [3] => Array ( [acf_fc_layout] => text_editor_block [text_editor] =>

Ressources utiles 

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COVID-19 et préparation, prévention et riposte face aux pandémies

Objectifs internationaux

La pandémie de coronavirus est l’occasion pour le monde d’agir de façon solidaire et de transformer cette crise en tremplin vers la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies.

Contribution du MPP:

Le MPP contribue à l’accès équitable aux mesures de riposte contre la COVID-19 et d’autres urgences de santé publique représentant une menace mondiale.

Le MPP n’a jamais douté que l’égalité d’accès aux traitements serait un élément essentiel de la lutte contre la pandémie de COVID-19. Le 5 février 2020, au travers d’une déclaration, il a mis à disposition ses compétences pour favoriser l’accès aux traitements dans les pays à revenus faible et intermédiaire grâce à son mécanisme d’octroi de licences volontaires.

Le 31 mars 2020, le Conseil de fondation du MPP a décidé d’élargir son mandat afin d’y inclure toute technologie de santé pouvant contribuer à la riposte mondiale contre la COVID-19, lorsque l’octroi de licences pourrait faciliter l’innovation et l’accès aux traitements.

Pendant la pandémie de COVID-19, le modèle de gestion des actifs de propriété intellectuelle du MPP, axé sur la santé publique, a prouvé son efficacité. L’intégrer aux futures mesures de riposte contre les pandémies pourrait permettre de les rendre équitables plus rapidement. Depuis 2021, le MPP fait grandir deux réseaux de fabricants : le premier pour les traitements thérapeutiques et le deuxième (avec l’OMS) pour les technologies de santé à ARNm. Ce dernier se compose de fabricants présents dans toutes les régions du monde qui mettent au point ou fournissent des antiviraux contre la COVID-19 dans les pays à revenus faibles et intermédiaires. Ce réseau pourrait être adapté dans le but de répondre aux besoins de la riposte aux futures pandémies. Le réseau de fabricants de vaccins est en cours de consolidation dans le cadre du Programme de transfert de la technologie à ARNm, qui crée un maillage industriel de laboratoires et de fabricants implantés dans 15 à 20 pays et capables de produire (et susceptibles de mettre au point) la technologie vaccinale pour de futures pandémies.

La liste ci-dessous présente les principales étapes franchies par le MPP au cours de la pandémie de COVID-19, de la plus récente à la plus ancienne :

  • Décembre 2022 – L’OMS préqualifie la première version générique du nirmatrelvir/ritonavir.
  • Octobre 2022Le MPP et Shionogi signent un accord de licence volontaire visant à faciliter l’accès à l’ensitrelvir dans 117 pays à revenus faible et intermédiaire. Cet antiviral avait auparavant reçu l’approbation des autorités de réglementation japonaises.
  • Avril 2022L’OMS recommande fortement le nirmatrelvir pour une utilisation combinée avec le ritonavir pour le traitement des symptômes légers à modérés de la COVID-19 chez les patients les plus exposés à un risque d’hospitalisation.
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  • Novembre 2021Le MPP et Pfizer signent un accord de licence pour faciliter l’accès abordable au nirmatrelvir, administré en combinaison avec une faible dose de ritonavir dans 95 pays.
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  • Juin 2021 – Le MPP lance VaxPaL, une nouvelle base de données sur les brevets consacrée aux vaccins contre la COVID-19.
  • Mai 2021 – Le MPP entame des discussions avec des détenteurs de princeps et des organismes de recherche afin d’obtenir des licences sur des technologies de santé contre la COVID-19.
  • Novembre 2020 – Un collectif de plus de 25 entreprises, représentant une vaste partie du secteur mondial de la fabrication de produits génériques, s’engage à collaborer via le MPP pour accélérer l’accès aux nouveaux traitements contre la COVID-19 dans les pays à revenus faible et intermédiaire.
  • Septembre 2020 – Le MPP rejoint l’axe de travail sur les traitements de l’Accélérateur ACT (Access to COVID-19 Tools Accelerator), sous l’égide d’Unitaid et de l’OMS.
  • Mai 2020 – L’OMS appelle le MPP à rejoindre C-TAP, le groupement d’accès aux technologies contre la COVID-19, qui est une collaboration mondiale ayant pour but de rendre l’accès au dépistage, aux traitements et aux vaccins plus rapide et plus équitable.

7 https://medicinespatentpool.org/fr/news-publications-post/south-africa-tech-transfer-hub-loi-press-release

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