Helle Aagaard est directrice adjointe de ReAct. À ce titre, elle est responsable de l’analyse politique et des actions de plaidoyer en soutien à la R&D sur les antibiotiques et à l’accès durable à des antibiotiques efficaces. Helle compte plus de dix ans d’expérience dans le domaine des politiques de santé mondiale, dont six ans passés à Bruxelles dans le cadre du projet Access Campaign de Médecins sans frontières. Elle a aussi travaillé comme conseillère en politiques générales au Parlement européen. Helle a suivi une formation de journaliste à l’École de journalisme du Danemark et détient un master en droits humains et démocratisation obtenu au Global Campus of Human Rights (Venise, Italie).

Atteint d’hépatite B, Danjuma défend les intérêts des populations pauvres, à qui il prête sa voix. Il a été infecté par l’hépatite B pendant un stage clinique. Plusieurs années après, il a perdu sa mère, emportée par cette même maladie. Il possède un master en santé publique, obtenu après des études de microbiologie, et travaille depuis plus de 15 ans dans la santé publique et le plaidoyer.

En 2021, Danjuma a été élu président de l’Alliance mondiale contre l’hépatite (Royaume-Uni). Son association caritative basée au Nigéria est active dans les domaines de la prévention et du traitement du VIH/sida, de la sécurité des patients, de la résistance aux antimicrobiens et des bonnes pratiques. Elle mène des actions de sensibilisation et complète la formation du personnel soignant afin de lutter contre la résistance aux antimicrobiens au Nigéria.

Danjuma est agrégé supérieur de l’ASPEN Institute (États-Unis), conseiller technique/membre du Groupe consultatif stratégique et technique sur le VIH, l’hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles de l’Organisation mondiale de la Santé, membre du comité exécutif de la Coalition for Global Hepatitis Elimination auprès de la Global Task Force for Hepatitis (Centers for Disease Control and Prevention, États-Unis) et membre du Groupe consultatif sur la résistance aux antimicrobiens d’AMR Patient Alliance. Il appartient aussi à plusieurs réseaux internationaux.

Orateur accompli, Danjuma est un porte-parole de premier plan pour les personnes atteintes d’hépatite au Nigéria. Il utilise les différentes plateformes à sa disposition pour défendre les intérêts des populations les plus vulnérables d’Afrique. Danjuma souhaite changer les choses et sensibiliser à la mortalité de l’hépatite, tout en faisant la promotion d’autres aspects de la santé, tels que les bonnes pratiques dans la lutte contre la résistance aux antimicrobiens et la sécurité des patients.

Fondatrice du Blossom Trust, Mercy Annapoorani travaille depuis 30 ans auprès des populations marginalisées dans de nombreux domaines, tels que l’autonomisation des femmes, les droits de l’enfant et l’agriculture durable. L’engagement de Mercy est particulièrement fort dans le domaine de la santé et de l’accès aux soins. Elle se bat pour les patients souffrant de maladies telles que le VIH, la tuberculose ou le diabète et agit pour faire changer les mentalités et les comportements. Son engagement pour la santé publique s’est traduit par son passage au sein de plusieurs organisations, telles que UNITED, Act-A Pillar, le Fonds mondial, GCTA et CCM Inde. Elle possède donc une expérience de terrain essentielle, associée à un désir de transmettre son message à une plus grande échelle.

Kwanele Asante a été présidente du Comité consultatif ministériel sur la prévention et la lutte anticancer de l’Afrique du sud. Elle fait partie du Groupe de travail de la société civile sur les maladies non transmissibles. Kwanele a reçu plusieurs distinctions pour son action en faveur de l’équité des soins contre le cancer en Afrique , notamment le prix Global Health Catalyst – 2016 African Ambassador, remis par Harvard. Ambassadrice communautaire au sein du Comité bioéthique consultatif du Conseil médical d’Afrique du Sud, elle est également membre du Conseil consultatif externe du programme STARS de la Harvard Medical School (États-Unis).

Kwanele possède une licence en arts libéraux (spécialisation en psychologie et sociologie) de l’Université de Wesleyan (Connecticut, États-Unis), ainsi qu’une licence et une maîtrise en médecine (bioéthique et droit de la santé) de l’Université de Witwatersrand (Afrique du Sud).

Vivre avec un diabète de type 1 a donné à Aly la volonté d’agir pour améliorer l’accès aux soins de santé.

Aly a été diagnostiquée avant son quatrième anniversaire. C’est en partant dans un camp de loisirs pour enfants diabétiques qu’elle a pour la première fois ressenti un sentiment d’appartenance. Cela lui a aussi ouvert les yeux sur les nombreuses difficultés que d’autres rencontraient pour accéder aux soins.

Très tôt dans sa carrière, Aly a géré des camps de loisirs pour personnes diabétiques en Haïti, en République dominicaine et aux États-Unis. Par la suite, elle a travaillé pour la Helmsley Charitable Trust sur des projets visant à améliorer l’accès du plus grand nombre aux médicaments antidiabétiques et à l’insuline, et pour Public Citizen, dans le cadre de campagnes de plaidoyer pour la mise à disposition universelle des vaccins contre la COVID-19.

Au travers de son action chez Universities Allied for Essential Medicines, d’abord en tant qu’étudiante militante puis, actuellement, que membre du conseil de direction, elle s’engage pour faire avancer la lutte en faveur de soins de santé abordables.

Aly vit à Washington, aux États-Unis, et travaille pour une organisation de plaidoyer active à l’échelle internationale dans le domaine du VIH.

Anton a vécu à Kiev, en Ukraine, avant de s’installer à Bruxelles. Titulaire d’un master en économie internationale, Anton est une figure mondiale de la défense des patients sous traitement de substitution des opiacés, des utilisateurs de drogues, des personnes vivant avec le VIH et des personnes touchées par le virus de l’hépatite C. Il a commencé sa carrière dans la prestation de services dans les domaines du VIH, de la tuberculose, de la réduction de la douleur et du plaidoyer au sein d’ONG locales et nationales en Ukraine. En 2013, Anton a rejoint l’Alliance internationale pour la santé publique en tant que conseiller sur les sujets relatifs aux communautés et aux questions de droit et de genre, et coordonnateur de projets nationaux et internationaux pour la prévention et le traitement du VIH, de la tuberculose et de l’hépatite virale à destination des populations-clés. Il est l’auteur d’articles, de lignes directrices et de publications pour les communautés et les professionnels. Fondateur de PUD.UA, il est membre du conseil d’administration d’INPUD et d’EKPC, de la Délégation des communautés auprès du conseil d’administration du Fonds mondial et de l’instance de coordination nationale du Fonds mondial en Ukraine. Il est également gestionnaire de programme (qualité de vie) chez EATG.

Javier Hourcade Bellocq s’est formé aux métiers de journaliste et de chargé de communication dans les domaines social et scientifique. Il a commencé à travailler dans le milieu militant de la lutte contre le VIH en 1988, après avoir été diagnostiqué séropositif. Il a ensuite approfondi ses connaissances du militantisme et des traitements. Cela fait 35 ans qu’il travaille au sein e différentes ONG en Argentine, où il vit. Il a aidé à mieux faire connaître des réseaux communautaires en Amérique latine et a travaillé dans des ONG de portée internationale. Il est rédacteur en chef de Corresponsales Clave et coordinateur de la plateforme VIH 2025. Il a été membre des conseils d’administration de l’ONUSIDA, de GNP+ (Global Network of People Living with HIV), et siège actuellement aux conseils d’administration du Fonds mondial et d’UHC2030. Il a fait partie de comités consultatifs techniques sur le VIH, la tuberculose, l’hépatite B et les maladies sexuellement transmissibles de l’Organisation mondiale de la Santé et de l’Organisation panaméricaine de la Santé.

Denise Ejoh est directrice générale de la Fondation Cormode cancer, une ONG qu’elle a créée après la mort de sa mère, Margaret Ann Ejoh. Denise a un cancer du sein avec des métastases cérébrales. Elle a subi trois opérations du cerveau et trois traitements chirurgicaux par Gamma knife (rayonnements) pour enlever sept tumeurs. Elle a suivi plusieurs chimiothérapies dans le but de réduire la taille de quatre à cinq autres tumeurs. Après sa dernière opération du cerveau, en mars 2022, elle a appris que son cancer était toujours actif, et elle prend aujourd’hui de nouveaux médicaments dans le cadre de son traitement.

En 2020, Denise a obtenu un doctorat en éducation, avec une spécialisation en « gouvernance, politiques et changement », et elle a reçu le prix Social Change Award pour sa belle revanche au travers de la participation à la sensibilisation au cancer. Son ONG agit majoritairement pour l’éducation au travers de la sensibilisation au cancer.

À la télévision, Denise intervient pour mieux faire connaître cette maladie dans les émissions Kakaaki (sur la chaîne AIT) et Arise (sur la chaîne Plus TV Africa), en profitant de la tribune offerte à diverses parties prenantes pour parler des difficultés rencontrées par les patients, leur famille et leurs amis, les professionnels de la santé et les groupes de soutien tout au long des différentes étapes.

En tant que défenseuse de l’intérêt des patients, elle est invitée à s’exprimer à la télévision et à la radio au Nigéria, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Elle est apparue dans plusieurs publications locales et internationales, dont le journal ThisDay.

Denise collabore avec plusieurs groupes pour rassembler et élaborer des supports dans différentes langues du Nigéria, afin d’apporter un soutien aux communautés illettrées du Nigéria et du monde entier. Elle a repris la rédaction d’articles de recherche et travaille actuellement sur un livre tiré de sa propre expérience. Denise propose une chaîne Youtube sur laquelle elle a publié plus de 80 vidéos en accès libre.

Christine Fallabel travaille dans le domaine de la santé publique et du diabète depuis plus de dix ans. Elle s’attache à améliorer les conditions de l’assurance santé et de l’accès aux soins, ainsi qu’à faire baisser le coût des médicaments prescrits aux États-Unis pour les personnes atteintes de maladies chroniques. Militante pour la santé et la science, elle a rédigé des articles publiés dans Diabetes Daily Grind, Insulin Nation, Diabetics Doing Things, et contribue régulièrement aux publications Diabetes Strong, Beyond Type 1, diaTribe, et Healthline. Elle est titulaire d’un master en santé publique de l’Université Temple et d’une licence de l’Université du Delaware. Christine est membre du conseil de direction de Connected in Motion. Elle vit avec un diabète de type 1 depuis 23 ans et réside à Denver (Colorado) avec son mari.

Cindra est gestionnaire principale de programme chez AVAC : Global Advocacy for HIV Prevention. Elle assure la cogestion de divers programmes de plaidoyer aux États-Unis, en Europe et en Afrique. Elle siège au sein des comités de pilotage d’IRMA (International Rectal Microbiocide Advocates) et du programme axé sur les populations-clés de Wits RHI. Cindra a occupé divers postes au sein des magazines POZ et HIV Plus (États-Unis), et ses articles ont été publiés dans des revues d’Afrique méridionale et orientale. Elle a également travaillé pour Lesbian Avengers and Sex Panic!, un collectif qui mène des campagnes anti-racistes et en faveur des personnes queers et des travailleurs du sexe, pour la liberté sexuelle à l’âge du VIH et du sida.

Louis Da Gama est directeur du conseil d’administration de la Fondation Princess of Africa (Afrique du Sud) et conseiller pour les questions humanitaires pour l’artiste musicienne sud-africaine Yvonne Chaka Chaka. Il est également directeur non exécutif de l’ONG Action Santé Mondiale. Il a fait campagne aux niveaux mondial, régional, national et communautaire afin d’obtenir des ressources financières et humaines pour la lutte contre le paludisme et la tuberculose. Son travail consiste essentiellement en des activités de plaidoyer visant à faire changer les politiques et à obtenir leur mise en œuvre effective, et à promouvoir la transparence, la bonne gouvernance et la reddition de comptes. Il a facilité la création du bureau européen de la Fondation AMF (Against Malaria Foundation) en 1998. En 2003, il a été chargé de diriger la campagne Massive Effort Campaign, ancien nom de Global Health Advocates, dans le cadre de laquelle il s’est attelé au plaidoyer dans les domaines du sida, de la tuberculose, du paludisme, de la santé maternelle, néonatale et infantile et de la nutrition. Il travaille également aux côtés du Fonds mondial depuis 2022 et d’Unitaid depuis 2006. Enfin, il est membre de la délégation des communautés auprès des conseils d’administration du Fonds mondial et d’Unitaid.

La D^re Apoorva Gomber est une médecin qui exerce en Inde et qui s’intéresse à la santé mondiale, en particulier au diabète chez l’enfant, à l’équité en matière de santé, à l’épidémiologie des maladies et à l’amélioration de l’accès dans les pays à revenus faible et intermédiaire. Elle est titulaire d’un master en santé publique du Département santé publique et population de la Harvard T.H. Chan School of Public Health. Elle est aujourd’hui directrice adjointe du plaidoyer au Centre pour la science de l’intégration, au sein du Brigham and Women’s Hospital.

La D^re Gomber a travaillé dans le cadre de plusieurs initiatives auprès d’organisations mondiales pour améliorer l’accès à l’insuline et la compréhension du diabète chez l’enfant. Ses travaux de recherche portent principalement sur l’élimination des disparités en matière d’accès aux soins qui pénalisent les personnes atteintes de diabète et sur la définition de solutions à des problèmes complexes fondées sur des données factuelles et des collaborations interdisciplinaires. Elle fait partie des experts du Groupe consultatif technique sur le diabète, qui aide l’Organisation mondiale de la Santé à faire progresser son leadership et son rôle de coordination dans la promotion et la supervision de l’action mondiale contre le diabète.

De 2017 à 2019, Apoorva a été représentante titulaire du programme Young Leaders in Diabetes de la Fédération internationale du diabète pour la région Asie du sud-est, et du programme Young Leadership de l’organisation NCD Child.

Elle lutte contre la stigmatisation des personnes atteintes de diabète et pour la prévention des complications liées à cette maladie. En parallèle de ses activités de recherche et de plaidoyer, elle aime les voyages, la randonnée et les marathons.

Bahati Thomas Haule est une jeune tanzanienne titulaire d’une licence en biologie. Elle se consacre avec passion au mieux-être et à l’épanouissement des personnes vivant avec le VIH/sida, des adolescentes et des jeunes femmes, ainsi que de tous les groupes marginalisés de son pays et à l’échelle internationale au travers d’actions de plaidoyer, de recherches, d’élaboration de politiques et de travaux programmatiques.

Elle œuvre en faveur de l’équité, de l’égalité des genres, des droits humains, des droits sexuels et reproductifs, et de la responsabilisation dans le domaine du VIH/sida dans son pays et dans le monde.

Elle est membre de la Commission tanzanienne contre le sida (TACAIDS), qui coordonne la riposte nationale, et conseille le bureau du Premier ministre sur des questions politiques liées au VIH. Elle a également été coordinatrice de programme pour DWWT, une organisation œuvrant pour la dignité et le bien-être des femmes vivant avec le VIH en Tanzanie, chargée de projet pour le Comité national des personnes vivant avec le VIH et le sida (NACOPHA) de Tanzanie dans le cadre des projets avec l’UNICEF, cheffe de file communautaire pour le programme d’AFROCAB sur la maladie à VIH à un stade avancé en Tanzanie, et membre du groupe de jeunes leaders de la Conférence internationale sur le sida 2022 de l’IAS.

Bahati a rempli des fonctions consultatives en tant que membre du conseil d’administration du réseau ATHENA, conseillère sur les questions communautaires dans le cadre des essais EFFECTS en Tanzanie et conseillère indépendante au sein du groupe IMPRINT du NIHR.

Elle intervient dans le cadre de l’action du Fonds mondial et du plan opérationnel de PEPFAR dans son pays, et participe à plusieurs initiatives communautaires aux niveaux régional et international.

Kenneth est chercheur-boursier (2022-2023) pour la Banque mondiale dans le cadre du master en santé publique internationale de l’Université de Leeds. Il est le fondateur et directeur exécutif de NOPLHB, l’unique ONG d’Ouganda axée sur la défense des intérêts des personnes vivant avec l’hépatite B. Il a également fondé Africa Hepatitis Initiative, fait partie du Comité technique sur l’hépatite du ministère de la Santé, et a été membre du Comité exécutif pour la région Afrique de l’Alliance mondiale contre l’hépatite. Kenneth siège dans plusieurs comités internationaux et conseils d’administration d’organisations internationales (Hepatitis Fund, Fondation Hépatite B, etc.). Il a fait partie du jury lors d’un concours lancé par l’Organisation mondiale de la Santé pour promouvoir le dépistage de l’hépatite B et de l’hépatite C à l’occasion de la publication des directives relatives à ces maladies.

Il a organisé le Sommet africain sur l’hépatite de 2019, à Kampala, qui a réuni plus de 600 figures locales et internationales de la lutte contre l’hépatite. Cette réunion de haut niveau a débouché sur le soutien de l’Égypte aux efforts déployés pour le traitement de l’hépatite C en Afrique sub-saharienne. Kenneth noue des liens avec les parties prenantes à tous les niveaux, des ministres de la Santé aux membres de différentes communautés. Son expérience lui permet de mieux comprendre les répercussions qu’une maladie telle que l’hépatite peut avoir sur les personnes et les communautés. Il sait repérer les sujets de préoccupation et faire en sorte qu’ils soient abordés et pris en considération pour l’élaboration de politiques et de programmes.

Grâce à sa compréhension de la complexité des obstacles rencontrés par les patients, acquise dans le cadre de ses précédentes fonctions, il est en mesure de simplifier des concepts complexes pour permettre leur compréhension rapide, à l’oral comme à l’écrit, par des personnes issues de toutes les strates de la société. La direction qu’il a su donner à des initiatives à but particulier montre qu’il fait passer sa mission avant toute autre chose. Kenneth est le visage de la défense des patients non seulement en Ouganda, mais également en Afrique. Il jouit d’une expérience de plus de dix ans dans les domaines de la défense des intérêts des patients, de l’élaboration de politiques et du renforcement des systèmes.

Mridula Kapil Bhargava est une professionnelle de la santé publique et ancienne étudiante de l’Hadassah Hebrew University de Jérusalem (Israël). Elle a travaillé pendant plus de dix ans dans les domaines des soins de santé et du développement, et est actuellement conseillère en santé publique pour de nombreuses organisations dans le domaine des maladies non transmissibles. Sa proposition de plateforme de plaidoyer pour les droits des patients a récemment été adoptée par la structure d’incubation d’IIM Bangalore, l’une des écoles de commerce les plus réputées d’Asie et du monde. Mridula est connue pour ses idées et ses stratégies innovantes en matière de santé.

Elle est également la fondatrice de Diabetes Fighters’ Trust, une organisation à but non lucratif axée sur la prévention et l’amélioration de la gestion du diabète dans les zones urbaines et rurales en Inde grâce au concept d’appropriation communautaire. Pour elle, aider les malades du diabète à mieux gérer leur maladie et leur donner les moyens et les outils nécessaires pour y parvenir, à leur échelle personnelle et à celle de la population, est une véritable passion. Elle-même vit avec un diabète de type 1 depuis 30 ans et est convaincue que son expérience personnelle et professionnelle peut grandement contribuer à l’éducation de la population au diabète, ainsi qu’à l’élaboration de politiques de lutte contre cette maladie et à la responsabilisation des patients.

Elle est actuellement membre d’honneur de WomenLift Health India, première groupement de personnalités actives dans le domaine de la santé publique, et a également été sélectionnée en tant que représentante du programme #dedoc° voices pour 2023.

Olya a guéri de la tuberculose en 2016. Depuis, elle s’attache à faire évoluer la prise en charge des personnes atteintes de la tuberculose en Ukraine, en faisant en sorte que ces dernières connaissent leurs droits au moment de se faire soigner. En 2018, Olya a participé à la création de TBPeopleUkraine, une organisation caritative qui œuvre pour réunir les anciens malades de la tuberculose, les communautés touchées et les patients en Ukraine. Grâce au soutien du Fonds mondial, TBPeopleUkraine est aujourd’hui plus visible à l’échelle de la région et a pu accroître son impact partout dans le pays.

Maureen Luba est directrice des programmes chez Cooper Smith, où elle contribue à coordonner le projet Data for Action financé par la Fondation Gates, dont l’objectif est de renforcer les systèmes de santé et la prestation de services au Malawi grâce à des technologies et à des solutions de pointe et à la disponibilité de données en temps réel, pour une prise de décisions éclairée. Auparavant, Maureen était gestionnaire principale des programmes chez AVAC (Global Advocacy for HIV Prevention), où elle dirigeait le travail de renforcement des capacités des organisations de la société civile au Zimbabwe, en Tanzanie et au Malawi. Grâce à ses orientations, les organisations de la société civile ont pu jouer un rôle actif dans l’élaboration de politiques et de processus importants, y compris ceux du Fonds mondial, de PEPFAR et des gouvernements nationaux.

Maureen a été membre d’honneur du Programme LEAD pour la santé mondiale en 2019 et détient une licence en administration publique. Actuellement, elle est étudiante en master de santé mondiale à la faculté de médecine d’Harvard, ce qui lui permettra de renforcer encore ses connaissances dans ce domaine.

Loyce Maturu, jeune femme vivant avec le VIH, est une fervente défenseuse des soins de santé primaire spécialisée dans les domaines du VIH et de la santé mentale. Au fil des ans, Loyce a été reconnue aux niveaux national et mondial pour son engagement extraordinaire en faveur de l’amélioration des solutions de santé et de l’espoir des enfants et des jeunes vivant avec le VIH, grâce à ses actions visant à influencer les politiques, les stratégies et les orientations. Récemment, elle a participé aux travaux de diverses instances en tant que membre agréée du ministère de la Santé et du Comité national de validation des soins pédiatriques pour l’élimination de la transmission de la mère à l’enfant du VIH et de la syphilis au Zimbabwe. Elle est également membre du Groupe consultatif de femmes vivant avec le VIH de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Loyce a pris part au processus d’élaboration de la boîte à outils des droits en matière de santé sexuelle et reproductive de l’OMS pour les femmes vivant avec le VIH. Elle joue aussi le rôle de mentor pour le Bureau des conférenciers de GFAN (Global Fund Advocates Network), dans le but de soutenir et de renforcer les capacités des conférenciers afin d’obtenir davantage de ressources financières pour le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Loyce est une pionnière et mène avec force les activités de plaidoyer au sein de l’organisation Zvandiri, où elle travaille actuellement. Elle a également été l’une des voix du programme radio de Zvandiri codiffusé sur ZiFM et financé par l’UNICEF. Entre 2017 et 2020, elle a dirigé et coordonné la mise en œuvre de l’étude randomisée en grappe menée par Zvandiri dans le district de Shamva (Zimbabwe), dont l’objectif était de mesurer l’efficacité des interventions menées par des pairs.

Salomé Meyer dirige la campagne d’accès aux médicaments de la Cancer Alliance et se concentre sur l’accès équitable et abordable aux médicaments coûteux en Afrique du Sud. Elle est également membre de la campagne « Fix the Patent Law Campaign », qui milite pour la réforme du droit des brevets en s’appuyant sur le rapport détaillé Exploring Patent Barriers to Cancer Treatment Access in South Africa: 24 Medicine Case studies. Sous sa direction, la Cancer Alliance a publié deux rapports spécialisés dans lesquels les problèmes spécifiques de l’accès et du coût sont identifiés dans les secteurs public et privés. Le rapport-phare intitulé « Cost of Cancer » (le coût du cancer) sert aujourd’hui de base à des collaborations fondées sur les solutions avec différentes parties prenantes, parmi lesquelles des gouvernements, des industriels et des acteurs du secteur privé. Son travail a permis l’accès à des médicaments essentiels, tels que le trastuzumab et le lénalidomide, pour la majorité des patients ayant accès aux soins de santé publics, soit 84 % de la population. L’utilisation du droit de la concurrence est un autre moyen de surmonter les nombreux problèmes liés à l’accès. En 2022, Salomé a lancé un projet de recherche sur les politiques axé sur le cadre juridique de l’accès aux soins contre le cancer du point de vue des droits ’humains ; ce travail a donné lieu à la stratégie de plaidoyer pour l’avenir de la Cancer Alliance. Salomé est titulaire d’un master en action sociale de l’Université du Cap et a travaillé dans le domaine du développement communautaire avant de rejoindre la lutte contre le cancer en 1998. Elle jouit d’une expérience de 25 ans en tant que conseillère et militante. Salomé est membre de la délégation ONG d’UNITAID pour le cancer du col de l’utérus, ainsi que du réseau WE CAN (Women’s Empowerment Cancer Advocacy Network for Africa). Elle a également été membre du Groupe de travail technique de l’Initiative mondiale contre le cancer du sein de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Elle a participé à de nombreux forums internationaux en faveur d’un accès équitable aux soins contre le cancer.

Nombeko Mpongo, militante de la lutte contre le VIH/sida, se bat pour le changement. Elle est titulaire de deux diplômes de recherche dans les domaines du conseil en psychologie et des études comportementales. Nombeko est active dans le domaine de la lutte contre le VIH/sida depuis 1995 en tant que jeune éducatrice dans les lycées. Elle est actuellement chargée de la participation communautaire pour la Fondation Desmond Tutu pour la santé au sein du Centre de recherche clinique Emavundleni. En tant qu’administratrice de liaison communautaire, Nombeko soutient et collabore avec différentes parties prenantes et présente les stratégies de traitement, de prise en charge et de prévention du VIH aux instances mondiales, nationales et locales. Elle a récemment rejoint le Bureau de la santé et du bien-être en Afrique australe de l’UPCSA (United Presbyterian Church) en tant que conseillère du Secrétaire général et de son équipe.

Gertrude Nakigudde a vaincu un cancer du sein il y a 21 ans. Elle est la cofondatrice et la directrice générale d’UWOCASO, l’organisation ougandaise de soutien aux femmes atteintes d’un cancer.

Gertrude élabore des campagnes de sensibilisation et de plaidoyer en lien avec le cancer depuis 20 ans. Elle a contribué à l’élaboration des directives nationales de l’Ouganda sur le traitement du cancer du sein, avec le soutien de l’Université de Washington, et a participé à plusieurs groupes de travail, notamment Breast Health Global Initiative, l’École européenne d’oncologie et Advanced Breast Cancer Consensus, qui agissent tous pour améliorer les chances de survie des patients atteints de cancer du sein. Gertrude est membre du conseil de direction de l’Institut national du cancer d’Ouganda. Avant cela, elle avait participé à des programmes de l’Association américaine pour la recherche contre le cancer (AACR), dont elle est diplômée. Ces expériences ont été le point de départ de son engagement pour mieux faire connaître le cancer en Ouganda, défendre les intérêts des patients, et faire en sorte que des traitements abordables et de haute qualité soient disponibles au plus vite pour toutes les personnes atteintes de cancer. Gertrude possède une licence de commerce de l’Université Makerere, un diplôme en administration des affaires obtenu au College of Commerce et un certificat en leadership dans la communication stratégique.

Peter Ngo’la Owiti est le directeur exécutif et le fondateur d’une organisation communautaire créée dans les années 2000 au Kenya et qui a vocation à lutter pour la prévention du VIH et de la tuberculose, des maladies qui ont emporté 13 membres de sa famille. Il collabore depuis plus de 20 ans avec les communautés dans le domaine de la lutte contre la tuberculose, le VIH et le sida au Centre pour la jeunesse de Wote, où les jeunes et les autres membres de la communauté ont accès à des services non intrusifs de lutte contre le VIH et la tuberculose et à des informations sur la COVID-19. Peter milite au niveau international pour l’accès à des soins de santé de qualité en tant que droit fondamental. Il est titulaire d’un master en politiques agricoles et suit actuellement un programme de doctorat en santé publique (santé communautaire).

Ayant travaillé en milieu rural pendant de nombreuses années en tant que maître d’œuvre pour le Fonds mondial, le Partenariat Halte à la tuberculose, Amref Health Africa et Geneva Global Inc. (entre autres), il s’est spécialisé dans les systèmes de santé communautaire et les méthodes participatives. Il est examinateur des résumés pour la Conférence mondiale de l’Union internationale contre la tuberculose et les maladies pulmonaires, co-auteur de « Environmental health challenges of the 21st century » et réviseur de « A Deadly Divide: TB Commitments vs TB Realities », un rapport sur la tuberculose. Il a par ailleurs été deux fois membre du Comité consultatif communautaire de l’Union internationale contre la tuberculose et les maladies pulmonaires.

Au niveau national, il est membre du groupe de réflexion du réseau des experts de la tuberculose au Kenya et membre du groupe Tuberculose au Fonds mondial. Par ailleurs, il est membre du Groupe de travail sur la préparation du pays, les vaccins et le diagnostic et du Groupe des directeurs de l’Accélérateur ACT et représente les communautés au sein du Conseil de facilitation de l’Accélérateur ACT. Peter est aussi membre du Conseil mondial de la communauté de la COVID-19 (GCCB) de l’Accélérateur ACT et de la délégation des communautés touchées auprès du Partenariat Halte à la tuberculose, ainsi que membre du comité exécutif et trésorier de TB Proof of South Africa, organisation de soignants luttant contre la tuberculose.

Yvette Raphael est actuellement directrice exécutive de l’organisation APHA (Advocates for the Prevention of HIV in Africa). Elle fait également partie du conseil d’administration de la Fondation MTV Staying Alive. En 2018, elle a créé la marque de vêtements #Pozie , qu’elle dirige avec sa fille Yisha. Yvette Alta Raphael est une figure de premier plan de la lutte contre le VIH. Vivant avec le virus depuis plus de 19 ans, elle a elle-même fait l’expérience de la stigmatisation liée au VIH, du manque d’éducation à la prévention et du manque d’accès aux soins. Elle a tiré parti de son aptitude naturelle à diriger pour cofonder le Centre de soins pour les personnes vivant avec le VIH/sida de Tshwaranang. Yvette est intervenue dans diverses conférences internationales autour de la question du sida pour conseiller des chercheurs, des activistes et des décideurs sur la meilleure manière de gagner le combat contre le VIH/sida.

Son cheval de bataille est l’amélioration de la santé des jeunes femmes et des filles, mais elle est également spécialisée dans l’élaboration de politiques organisationnelles et la création de structures plus efficaces pour la mobilisation des ressources gouvernementales dans le but d’éradiquer le sida.

Par ailleurs, Yvette est une militante mondialement reconnue pour son action de sensibilisation efficace et effective de la communauté en ce qui concerne les recherches, nouvelles et en cours, sur des traitements et/ou des solutions de prévention du VIH. Yvette apparaissait dans l’exposition.

Missing bio

Ani Herna Sari a guéri de la tuberculose multirésistante, même si les traitements antituberculeux provoquent chez elle une réaction indésirable. Cette victoire l’a poussée à vouloir donner de son temps et de son énergie à la lutte contre la tuberculose aux niveaux national et international.

Membre d’un groupe d’anciens malades de la tuberculose, Ani a aussi aidé à la création de Rekat Peduli Indonesia, une association locale. Sous sa direction, Rekat est devenue la première organisation d’anciens malades de la tuberculose en Inde à pouvoir bénéficier de subventions internationales. Aujourd’hui, Rekat reçoit la subvention Challenge Facility du Partenariat Halte à la tuberculose. À l’échelle internationale, Ani est également membre du Conseil consultatif de la communauté mondiale contre la tuberculose.

Ani se consacre aussi au renforcement de la riposte contre la tuberculose dans son pays natal, l’Indonésie, et dans la région Asie-Pacifique, en travaillant avec TB Women, un réseau international rassemblant des femmes, dans toute leur diversité, qui souhaitent riposter contre la tuberculose en apportant une solution source de changement fondée sur le genre. Elle participe ainsi à tous les niveaux de la lutte contre la tuberculose. Elle est également ambassadrice pour GFAN, le réseau de promotion du Fonds mondial.

Siripong Srichau est chargé de campagne pour APCOM. Actuellement, il travaille sur le projet « Réalisation des objectifs et contrôle de l’épidémie », soutenu par fhi360. Il est responsable de deux programmes : le Plan opérationnel régional et le Fonds de collaboration régional.

Ces deux programmes ont le même objectif, à savoir parvenir au contrôle de l’épidémie de VIH et maintenir ce contrôle au sein des populations-clés (hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, hommes travailleurs du sexe, femmes transgenres, travailleurs du sexe transgenres). Le Plan opérationnel régional se concentre davantage sur la communication en ligne avec sa plateforme « testBKK.org », présente sur des réseaux sociaux tels que Facebook, Instagram, TikTok, Twitter, YouTube et sur un site web, et comptant plus de 160 000 abonnés. Ces plateformes servent également à élargir la portée des messages et de la promotion des services. La stratégie employée par la campagne en ligne testBKK s’est avérée à la fois peu coûteuse et efficace pour encourager le dépistage dans les cliniques partenaires, puisqu’elle a contribué à environ 20 % du dépistage de nouveaux cas en Thaïlande au cours de l’année précédente.

Le Fonds de collaboration régional est un programme dont la mission consiste à transférer et à adapter les enseignements et les capacités techniques de la Thaïlande à d’autres problèmes-clés dans la région, notamment en Indonésie, au Laos, au Népal et aux Philippines, afin d’accélérer l’endiguement de l’épidémie et l’impact de celui-ci. Ce programme organise également des webinaires régionaux d’apprentissage et de plaidoyer fondés sur les besoins des communautés et qui abordent les questions émergentes liées à l’éradication du sida d’ici à 2030, telles que la prophylaxie préexposition, l’autodépistage du VIH, le plan opérationnel régional/national PEPFAR, le chemsex, la variole du singe et la surveillance communautaire. En outre, ce programme organise à Bangkok une réunion régionale visant à accélérer les progrès de la région pour atteindre les objectifs fixés.

 

Wim Vandevelde est chargé de liaison au sein du réseau Global Network of People living with HIV (GNP+) en Afrique du Sud, qui soutient la délégation des communautés au sein du conseil d’administration d’Unitaid. Depuis plus de vingt ans, Wim mène des actions de plaidoyer et d’éducation et s’engage pour la recherche contre le VIH, l’hépatite et la tuberculose. Peu après avoir appris qu’il avait contracté le VIH, il s’est engagé activement dans des activités de plaidoyer en faveur du traitement au Portugal et aux niveaux européen et mondial. Il est le fondateur du GAT, (groupe portugais de défense du traitement), ancien président et cofondateur de Global TB CAB, et membre du Comité consultatif d’experts et du Groupe consultatif scientifique du Medicines Patent Pool en tant que représentant communautaire depuis sa création.

Jacqueline Wambui est facilitatrice du Conseil communautaire consultatif mondial pour le partenariat AfroCAB. Elle a fait des études dans l’accompagnement et la formation des personnes vivant avec le VIH. Elle milite pour favoriser le traitement des personnes séropositives et les actions de prévention, et porte un intérêt particulier à la défense des droits des personnes séropositives, des filles et des jeunes femmes. Elle compte plus de dix ans d’expérience professionnelle au sein de programmes axés sur le VIH et la santé sexuelle et reproductive et la défense des droits correspondants au Kenya. Elle a dirigé plusieurs campagnes de plaidoyer à destination des personnes vivant avec le VIH et des adolescentes et jeunes femmes au Kenya, à l’échelle de la région et dans le monde. Elle a codirigé le Conseil communautaire consultatif « enfants et adolescents » de FASTER. Jacqueline est également consultante auprès d’AVAC et membre du Groupe communautaire consultatif mondial de l’étude ECHO et des groupes communautaires consultatifs d’ANTICOV et d’IMPOWER.

En 2020, Jacqueline a reçu le AIDS Women, Girls and HIV Investigator’s Prize.

Le D^r Stephen Watiti est né le 11 mai 1953 à Mbale (Ouganda). Il a étudié la médecine à l’Université Makerere de Kampala de 1979 à 1984 puis, de 1984 à 1988, il a travaillé à l’Hôpital Rubaga en tant que médecin fonctionnaire. Par la suite, entre 1988 et 2004, il a exercé la médecine en cabinet privé. Entre 2004 et 2013, il a travaillé au centre de soins du VIH Mildmay Ouganda. Avec le recul, Stephen pense avoir contracté le VIH en 1986, alors qu’il était jeune médecin. Il suit un traitement antirétroviral depuis 2000, après avoir attrapé la tuberculose, un cancer et une méningite cryptococcique en 1999. Sa qualité de vie s’est grandement améliorée grâce aux antirétroviraux et il pense que le VIH, bien qu’il reste incurable, est gérable si le traitement est accompagné d’un soutien psycho-social. Stephen aime jardiner, lire et écrire et, depuis 2006, il rédige une rubrique intitulée « Towards Zero » dans le journal The New Vision.

Il est également l’auteur de deux livres : « HIV and AIDS: 100 Commonly asked questions » et « Conquering HIV and AIDS: My personal experience of living with HIV ». Stephen est régulièrement invité à s’exprimer sur des questions de santé, notamment sur le VIH et le sida. Le parlement ougandais, Action Aid International, Tearfund UK, l’International Christian Medical and Dental Association (ICMDA), TASO Ouganda et de nombreuses autres organisations ont salué son combat contre le VIH/sida et contre la stigmatisation qui y est associées. Stephen préside le comité de direction de l’hôpital régional de Mbale et le Forum national des réseaux de personnes vivant avec le VIH en Ouganda (NAFOPHANU), et il est membre du conseil d’administration du MJAP (programme conjoint de lutte contre le sida de Makerere). La prévention des nouvelles infections par le VIH et des décès liés au sida, ainsi que la lutte contre la stigmatisation associée au VIH sont des questions qui le passionnent. Stephen est marié à Naomi et leurs enfants sont aujourd’hui grands.

Friede is the scientific officer responsible for vaccine delivery systems within the Initiative for Vaccine Research (IVR) at the World Health Organization in Geneva, Switzerland. In this position he is the WHO focal point for matters related to the development of technologies to improve vaccines including adjuvants, stabilization methods needle-free vaccine delivery systems.

Prior to joining WHO Dr Friede held several positions in the vaccine industry: He was Vice President of Development for Apovia Inc. a Californian vaccine development company, prior to which he was responsible for vaccine formulation and vaccine delivery research at Smithkline Beecham Biologicals (now GlaxoSmithKline).Martin Friede received his PhD in biochemistry from the University of Cape Town in South Africa.

Danilo is Chief Science Officer and Global Head, External Scientific Affairs for Sanofi Vaccines since October 2021.  He is responsible for external-facing functions of the Vaccines R&D unit, including teams for search-and-evaluation of vaccine candidates and vaccine innovations, scientific network development & partnerships, and external financing.  He has over 25 years of experience in research and development of vaccines and biologics in both pharmaceutical and non-profit sectors.  Prior to joining Sanofi in November 2017, he was the Chief Scientific Officer at Aeras, a non-profit vaccine R&D organization funded by the Bill and Melinda Gates Foundation. During his 19 years at the Merck Research Laboratories, Danilo contributed to the licensure of Merck’s human papillomavirus (HPV) vaccines, and the development of novel vaccine candidates and antibodies against multiple viral pathogens and novel immunotherapeutic approaches against cancer and neurodegenerative diseases.  He also served on numerous advisory committees to the Bill & Melinda Gates Foundation Global Health Program, International AIDS Vaccine Initiative, NIH Integrated Preclinical/Clinical AIDS Vaccine Development Program, USAID Malaria Vaccine Development Program, and HIV Vaccine Enterprise. He received his Ph.D. degree in chemistry and post-doctoral training from the California Institute of Technology and the Scripps Research Institute-La Jolla, respectively.

Research Center, National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), the National Institutes of Health (NIH). Chief, Viral Pathogenesis Laboratory and Translational Science Core

Dr. Barney Graham is an immunologist, virologist, and clinical trials physician whose primary interests are viral pathogenesis, immunity, and vaccine development. His work is focused on HIV, respiratory syncytial virus (RSV), and emerging viral diseases. After graduating from Rice University, he obtained his MD from the University of Kansas School of Medicine in 1979. He then completed residency and two chief residencies in Internal Medicine, a fellowship in Infectious Diseases, and a Ph.D. in Microbiology & Immunology at Vanderbilt University School of Medicine, where he rose to the rank of Professor of Medicine with a joint appointment in the Department of Microbiology & Immunology.

Drew Weissman, M.D., Ph.D. is a professor of Medicine at the Perelman School of Medicine, University of Pennsylvania. He received his graduate degrees from Boston University School of Medicine. Dr. Weissman, in collaboration with Dr. Katalin Karikó, discovered the ability of modified nucleosides in RNA to suppress activation of innate immune sensors and increase the translation of mRNA containing certain modified nucleosides. The nucleoside-modified mRNA-lipid nanoparticle vaccine platform Dr. Weissman’s lab created is used in the first 2 approved COVID-19 vaccines by Pfizer/BioNTech and Moderna. They continue to develop other vaccines that induce potent antibody and T cell responses with mRNA–based vaccines. Dr. Weissman’s lab also develops methods to replace genetically deficient proteins, edit the genome, and specifically target cells and organs with mRNA-LNPs, including lung, heart, brain, CD4+ cells, all T cells, and bone marrow stem cells.

Duccio Medini leads the 60M$ RNA Readiness and Response program, co-funded by CEPI, to develop standardized, multi-product RNA manufacturing capabilities providing increased access to diverse biologics and sustainable pandemic response.

In executive roles of growing responsibility at Chiron, Novartis and GSK corporations, he led hundreds of data scientists in Vaccines R&D across Europe, US and Asia, holding Research Board, Innovation Board, Clinical Quality Board and Data Governance Board responsibilities.

Working across biological discovery, clinical development and public health, he discovered the pangenome concept co-founding the pangenomics discipline, contributed to the successful registration of four novel vaccines, including the first universal vaccine against serogroup B meningitis, led the Meningococcal Antigen Typing System (MATS) platform worldwide, developed transformative corporate data strategies, authored 50+ publications, books and patents in data science for health, population genomics and mathematical vaccinology.

Prof. Medini received his Ph.D. in Physics from the University of Perugia, Italy, with a residency at the Northeastern University in Boston, MA; is habilitated Full Professor of Molecular Biology; has served in international PhD school committees at the Perugia and Turin Universities in Italy; is honorary member of the Cuban Immunology Society, Fellow of the ISI Foundation, Strategic Board member of CINI’s Italian National Digital Health Lab; an IMD, ADVAC and UC Berkley alumnus.

Dr. Connie Schmaljohn is the Director of the NIAID Integrated Research Facility (IRF-Frederick) where she provides overall scientific leadership to research activities and oversees collaborative research programs to advance medical countermeasures for highly pathogenic viruses. In addition, she serves as an expert consultant and advisor both nationally and internationally on the development of novel vaccine strategies for highly pathogenic viruses.

Dr. Schmaljohn earned a BS Degree in Microbiology from the University of Nebraska and a PhD in Virology from Colorado State University, after which she joined United States Army Medical Research Institute of Infectious Diseases (USAMRIID) as a National Research Council postdoctoral fellow.  She continued her career at USAMRIID in multiple capacities culminating with a position as the Senior Research Scientist for Medical Defenses against Infectious Disease Threats for the US Army.  Dr. Schmaljohn’s research background is in molecular virology and molecular vaccine development. She has served as President of the International Society of Hantaviruses, Chair of the American Society for Microbiology Biodefense Conference, and Chair of the International Committee on the Taxonomy of Viruses Bunyaviridae Study Group. She also has served on the Interagency Public Health Emergency Medical Countermeasure Enterprise (PHEMCE) Viral Hemorrhagic Fevers IPT, the Board of Scientific Counselors for the NIAID Vaccine Research Center, the Scientific Advisory Council for the Coalition of Emergency Preparedness Innovations (CEPI) and the Independent Product Group (IPG) for COVAX.  She was elected to the American Academy of Microbiology (2007) and was selected as Fellow of the International Society for Vaccines (2015).  She received the Order of Military Merit (2002), the Association of Military Surgeons of the United States Research Award (2002), the University of Nebraska Alumni Achievement Award (2012), and the Presidential Rank Award (2017).  Dr. Schmaljohn has published more than 200 peer reviewed journal articles and reference works, has edited many books and special journal issues and holds numerous patent awards for vaccine development efforts.

Suhaib Siddiqi is a scientist in the field of infectious diseases, nucleic acids and genomics. As a head of the departments, he led the research and development efforts at various biotechnology and pharmaceutical companies.  He was the first director of chemistry at Moderna.

He has a doctorate in Chemistry from the University of Technology, Vienna, Austria. He currently serves as a scientific advisor to various biotechnology companies.  He was inventor of a potent antiviral agent, (-)-5’-Noraristeromycin and Virtual Terminators for the DNA/RNA sequencing.  He has published 31 peer-reviewed papers, and 47 patents.

Kiat Ruxrungtham, MD, is a Professor of Medicine, Department of Medicine, Faculty of Medicine, Chulalongkorn University; and Scientific Chair of the Chula Vaccine Research Center (ChulaVRC); and Director of the Covid19 Vaccine Development Program, ChulaVRC. He is providing teaching and patient care on Allergy -Clinical Immunology and HIV Medicine at the King Chulalongkorn Memorial Hospital, Faculty of Medicine, Chulalongkorn University; and is mentoring junior researchers on HIV medicine, vaccine, immunology, and allergy research and also on clinical trials. He is currently leading the Chula-Covid19 mRNA vaccine development program. He has published more than 360 peer review papers on HIV, immunology, allergy, and vaccine.