Médicaments prioritaires pour l’obtention de licences par le MPP
En étendant l’accès aux médicaments essentiels, MPP s’engage à soutenir la couverture sanitaire universelle
L’exercice de priorisation des médicaments et solutions de santé garantit que le MPP concentre ses efforts sur les interventions pour lesquelles un tel modèle pourrait avoir le plus grand impact sur la santé publique.
On estime que 39 millions de personnes vivent avec le VIH à l’échelle mondiale. Cependant, seulement 29.8 millions ont accès à une thérapie antirétrovirale (ART) 1. Par ailleurs, en dépit des progrès observés, seulement un enfant sur deux vivant avec le VIH, peut accéder à un traitement. L’éradication de la maladie passe aussi par la prévention. Ainsi, même si son adoption progresse lentement, la PrEP (prophylaxie préexposition) est un moyen de prévention avéré pour contrer la maladie.
Des médicaments abordables et efficaces contre le VIH sont essentiels, en particulier pour les personnes vivant avec le virus dans les pays à revenus faible et intermédiaire, où le VIH est particulièrement présent. Les médicaments doivent aussi être disponibles sous une formulation adaptée. Ainsi, les combinaisons à dose fixe favorisent l’adhésion thérapeutique et, chez l’enfant, un traitement adapté à l’âge et au poids permet d’obtenir de meilleurs résultats.
Depuis 2010, le MPP travaille avec des fabricants reconnus de médicaments anti-VIH, des gouvernements, des organisations internationales, la société civile et les communautés touchées 2 pour améliorer l’accès aux médicaments considérés comme prioritaires et recommandés par l’Organisation mondiale de la Santé pour les personnes vivant avec le VIH dans les pays à revenus faible et intermédiaire. Il agit également pour un meilleur accès aux outils de prévention du VIH et pour la diversification des moyens de prévention. En 2022, le MPP a signé un accord de licence volontaire avec ViiV Healthcare sur le cabotégravir à action prolongée, pour une utilisation en prophylaxie préexposition (PrEP). Cette étape est importante pour obtenir plus rapidement un accès équitable à des traitements de PrEP à action prolongée abordables dans plus de 90 pays 3.
1 ONUSIDA- Fiche d'information : Dernières statistiques sur l'état de l'épidémie de sida (consultée le 21 Sept. 2023)
2 Dans le cadre de son travail avec les communautés, MPP s'appuie sur son Groupe Consultatif Communautaire, un groupe d'experts ayant une expérience vécue qui soutient MPP dans la mise en œuvre de ses activités.
3 MPP travaille en collaboration avec la Coalition pour accélérer l’accès à la PrEP à libération prolongée
Le lénacapavir est une priorité du MPP depuis 2022. Son nouveau mécanisme d'action et ses propriétés à longue durée d'action (jusqu'à 6 mois d'intervalle entre les doses) pourraient en faire un produit important dans la prévention et/ou le traitement du VIH (en association avec d'autres médicaments). Les programmes cliniques en cours indiquent des profils d'efficacité et de sécurité favorables. En outre, le lenacapavir a été classé prioritaire par l'OMS dans le PADO-5 et le CADO-4.
Une licence pour le cabotégravir à longue durée d'action pour la PrEP a été signée par le MPP en 2022. Le cabotégravir est le seul inhibiteur du transfert de brin d'intégrase (INSTI) à longue durée d'action approuvé pour le traitement du VIH, en association avec la rilpivirine. Le cabotégravir à longue durée d'action a le potentiel de devenir un composant clé pour d'autres régimes à longue durée d'action pour le traitement du VIH qui pourraient être introduits dans les pays à revenus moyens à faibles (PRMF).
La rilpivirine est le seul inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI) approuvé, en association avec le cabotégravir, comme traitement à action prolongée contre le VIH. Toutefois, les exigences de la chaîne du froid pour la rilpivirine compliquent la mise en œuvre de ce traitement dans certaines régions aux ressources limitées. En outre, l’apparition de souches a résistantes du virus associées à l’usage de la rilpivirine excluerait largement l'utilisation future des médicaments de la classe des INNTI.
La doravirine est un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (INNTI). Elle est étudiée pour le traitement du VIH en association avec l'islatravir en traitement oral quotidien et elle a le potentiel de faire partie d’un traitement alternatif pour les personnes vivant avec le VIH. En outre, une partie de son programme de développement est axée sur les nourrissons et les enfants. Cependant, l’avantage clinique par rapport au traitement standard ne semble pas consensuel.
L'islatravir est le premier médicament d'une nouvelle classe appelée inhibiteurs nucléosidiques de la translocation de la transcriptase inverse (INTTI). Son nouveau mécanisme d'action et ses propriétés de longue durée d'action pourraient en faire un produit important dans le traitement du VIH. Après une période de suspension du développement clinique de l'islatravir en raison de problèmes de sécurité, Merck a récemment repris certains programmes de développement de la molécule tout en surveillant de près sa sécurité. En outre, l'islatravir est l'un des médicaments les plus prometteurs étudiés en association avec le lenacapavir pour un traitement hebdomadaire par voie orale, et il est étudié en co-formulation avec d'autres médicaments et dans plusieurs plates-formes technologiques à action prolongée
La résistance aux antimicrobiens (RAM) menace la prévention et le traitement efficaces d'un nombre croissant d'infections causées par des bactéries, des parasites, des virus et des champignons.
La résistance aux antimicrobiens (RAM) menace la prévention et le traitement efficaces d'un nombre croissant d'infections causées par des bactéries, des parasites, des virus et des champignons.
La RAM survient lorsque les bactéries, les virus, les champignons et les parasites se modifient au fil du temps et ne répondent plus aux médicaments, ce qui rend les infections plus difficiles à traiter et augmente le risque de propagation de la maladie, de maladie grave et de décès. En conséquence, les médicaments deviennent inefficaces et les infections persistent dans le corps, augmentant le risque de propagation à d'autres personnes.
Les antimicrobiens - y compris les antibiotiques, les antiviraux, les antifongiques et les antiparasitaires - sont des médicaments utilisés pour prévenir et traiter les infections chez les humains, les animaux et les plantes. Les micro-organismes qui développent une résistance aux antimicrobiens sont appelés « super microbes »»
La gépotidacine est un antibiotique oral expérimental, premier de sa classe, pour les infections urinaires non compliquées. La gépotidacine est active contre la plupart des souches d'uropathogènes cibles, telles que E. coli et Staphylococcus saprophyticus, y compris les isolats résistants aux antibiotiques actuels. En outre, en raison de l'inhibition équilibrée de deux enzymes, des mutations dans les deux enzymes sont nécessaires pour affecter de manière significative la sensibilité à la gépotidacine.
354 millions de personnes dans le monde vivent avec une infection à l'hépatite B ou C 1. L'hépatite provoque des lésions du foie et des cancers. Elle tue plus d'un million de personnes par an. Parmi les cinq types d'hépatites, les hépatites B et C sont à l'origine de la plupart des maladies et des décès. L'hépatite C peut être guérie ; cependant, seulement 21% des personnes vivant avec une infection par l'hépatite C sont diagnostiquées et seulement 13% ont reçu un traitement curatif.
La communauté de brevets sur les médicaments travaille avec un large éventail de partenaires, dont les gouvernements, l'OMS, la société civile et les communautés4 , les agences d'approvisionnement, les fabricants de princeps et de génériques et d'autres, afin d'étendre et d'accélérer le développement et la distribution de ces nouveaux traitements qui peuvent éliminer le virus grâce à une thérapie orale de courte durée dans les pays à faible et moyen revenu où la charge de morbidité liée au virus de l'hépatite C est élevée.
Hépatite C
On estime que parmi les 58 millions de personnes vivant avec le virus de l'hépatite C, 62% d'entre elles résident dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. 2.
Les nouveaux antiviraux à action directe (AAD) qui sont efficaces pour tous les principaux génotypes du VHC peuvent guérir plus de 95 % des personnes traitées, généralement en trois mois ou moins. Pourtant, environ 84 % des personnes infectées par le VHC ne reçoivent pas de traitement.
Hépatite B
L'hépatite B chronique est une maladie qui touche 296 millions de personnes dans le monde1. La plupart des personnes atteintes d'hépatite B vivent dans les PRFM.
Le bulevirtide a récemment été approuvé sous conditions par l'EMA et constitue aujourd'hui le seul traitement spécifique de l'hépatite delta. Toutefois, des questions subsistent quant à la durée du traitement et à la formulation nécessitant une injection sous-cutanée quotidienne, ce qui pourrait entraver son utilisation dans les pays à faible revenu. En outre, sa sécurité et son efficacité sont encore en cours d'évaluation, c'est pourquoi le bulevirtide a été inclus dans la liste de surveillance.
On estime à 10,6 millions le nombre de personnes atteintes de tuberculose dans le monde en 2021, la plupart dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. La tuberculose est la principale cause de décès chez les personnes séropositives et contribue largement à la résistance aux antimicrobiens. En 2021, 1,6 million de personnes mourront de la tuberculose, dont 187 000 personnes séropositives. On estime à 450 000 le nombre de cas de tuberculose multirésistante et résistante dans le monde en 2021.
La stratégie mondiale de lutte contre la tuberculose de l'Organisation mondiale de la santé pour l'après-2015 fixe des objectifs ambitieux visant à réduire de 95 % le nombre de décès dus à la tuberculose entre 2015 et 2035, et à mettre fin à la tuberculose. Pour atteindre ces objectifs, il est urgent de disposer de thérapies plus efficaces et plus rapides pour traiter la tuberculose, en particulier la tuberculose multirésistante (TB-MR). Depuis 2020, il existe un PAN-TB, projet d'accélération des nouveaux traitements de la tuberculose (tant pour la tuberculose DS que pour la tuberculose multirésistante), qui vise à mettre au point de nouveaux schémas thérapeutiques pour transformer les soins prodigués aux patients atteints de tuberculose.
Organisation mondiale de la santé, Rapport mondial sur la tuberculose 2022 (consulté pour la dernière fois sur le 25 septembre 2023).
https://www.who.int/teams/global-tuberculosis-programme/the-end-tb-strategy
Le quabodepistat (OPC-167832) est une molécule dotée d'un nouveau mécanisme d'action qui présente une puissante activité antituberculeuse et un profil de sécurité favorable. Elle est étudiée dans le cadre d'un nouveau schéma thérapeutique contre la tuberculose, en association avec le delamanid et la bédaquiline, dans le cadre du programme PAN-TB (Project to Accelerate New Treatments for Tuberculosis).
Le BTZ-043 est un agent expérimental, actif contre tous les Mycobacterium tuberculosis testés,
y compris des isolats cliniques de patients MDR et XDR. Les données cliniques sur le BTZ-043 sont encore immatures et le médicament candidat reste donc sur la liste de surveillance.
Le delpazolide est un agent antituberculeux expérimental. Il est étudié en combinaison avec le delamanid et la bédaquiline. Comme les données cliniques sont encore immatures, le médicament candidat reste à surveiller.
Le ganfeborole (GSK3036656) est un agent expérimental qui a démontré une activité bactéricide précoce avec une faible dose orale en une prise par jour après 14 jours de traitement chez des participants atteints de tuberculose pulmonaire sensible aux médicaments. Les données cliniques sur le GSK3036656 sont encore immatures et le médicament candidat reste donc sous surveillance.
Macozinone (PBTZ-169) est un candidat-médicament contre la tuberculose qui a démontré une grande puissance contre Mycobacterium tuberculosis sensible et résistant aux médicaments dans des études précliniques. La macozinone a des effets additifs avec de nombreux agents thérapeutiques contre la tuberculose, commercialisés ou en cours de développement, et a des effets synergiques avec la bédaquiline et la clofazimine dans des modèles précliniques. C Les données cliniques sur la macozinone sont encore immatures et le médicament candidat reste donc sur la liste de surveillance.
Telacebec (Q203) est une petite molécule candidate active par voie orale, la première de sa catégorie, qui bloque la croissance de Mycobacterium tuberculosis. L'efficacité puissante de Telacebec contre la tuberculose sensible et résistante aux médicaments a été démontrée dans des études précliniques et cliniques. Telacebec a reçu la désignation de médicament orphelin et la désignation de procédure accélérée de la part de la FDA américaine. Récemment, Qurient et TB Alliance ont annoncé un accord de licence exclusive pour ce candidat. Les données cliniques sur Telacebec sont encore immatures et le médicament candidat reste donc sur la liste de surveillance.
La fobrepodacine (SPR720) est étudiée en tant que thérapie orale pour le traitement des infections à mycobactéries non tuberculeuses (MNT). Les agents pathogènes responsables des maladies pulmonaires à mycobactéries non tuberculeuses sont des agents pathogènes environnementaux omniprésents qui peuvent provoquer des lésions pulmonaires progressives et une insuffisance respiratoire, en particulier chez les patients dont le système immunitaire est affaibli ou qui souffrent de troubles pulmonaires sous-jacents. Les MNT constituent un problème de santé mondial croissant et un besoin médical majeur non satisfait en raison du manque de nouveaux médicaments développés pour lutter contre ces bactéries. Les données cliniques sur la fobrepodacine ne sont pas encore mûres et le médicament candidat est donc inscrit sur la liste de surveillance.
La sudapyridine (WX-081) est un analogue de la bédaquiline , qui présente une activité antimycobactérienne et une faible toxicité. Les données cliniques sur la sudapyridine n'étant pas encore mûres, le médicament candidat est inscrit sur la liste de surveillance.
Les épidémies sont une augmentation inattendue, souvent soudaine, d'une maladie spécifique au sein d'une communauté ou d'une région. On parle de pandémie lorsqu'une épidémie se déclare à l'échelle mondiale, franchit les frontières internationales et touche un grand nombre de personnes. Un certain nombre de maladies transmissibles peuvent constituer des menaces sanitaires importantes aux niveaux local, régional et mondial et conduire à des épidémies ou à des pandémies. Les épidémies et les pandémies peuvent être évitées et atténuées grâce à une série de mesures prises par les ménages et les communautés, telles qu'une bonne hygiène, une distanciation sociale, des médicaments et la vaccination.
Les pandémies constituent une menace importante pour la sécurité sanitaire mondiale. En s'engageant activement dans la préparation aux pandémies, MPP contribue à la résilience des systèmes de santé et aide à atténuer l'impact des futures crises sanitaires. Le MPP peut collaborer avec les entreprises pharmaceutiques pour accélérer le développement et la fabrication de produits liés à la pandémie. En simplifiant les accords de licence et les considérations relatives à la propriété intellectuelle, le MPP peut éliminer les obstacles qui pourraient autrement ralentir la production de ces outils vitaux et faire en sorte que les produits liés à la pandémie soient accessibles aux gouvernements et aux systèmes de soins de santé, même dans des contextes où les ressources sont limitées.
Dès le début de l'épidémie de COVID-19, MPP a réalisé qu'un accès équitable aux traitements serait essentiel dans la lutte contre cette menace mondiale. Le 5 février 2020, le MPP a publié une déclaration dans laquelle il proposait son expertise pour soutenir l'accès aux traitements par l'intermédiaire de son mécanisme d'octroi de licences volontaires dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Le 31 mars 2020, le conseil d'administration de MPP a décidé d'étendre le mandat de MPP à toute technologie de santé susceptible de contribuer à la riposte mondiale au COVID-19 et dont l'homologation pourrait faciliter l'innovation et accélérer l'accès.
GRIPPE
Au niveau mondial, on estime que les épidémies annuelles de grippe provoquent environ 3 à 5 millions de cas de maladie grave et environ 290 000 à 650 000 décès dus à des troubles respiratoires.
La grippe a toujours été à l'origine de pandémies aux conséquences sanitaires et économiques considérables. Le baloxavir marboxil peut constituer un outil précieux pour la préparation à une pandémie en cas d'apparition d'une nouvelle souche grippale très virulente, en fournissant une couche de défense supplémentaire en plus du vaccin. Cette diversification permet d'atténuer le risque associé aux pénuries de médicaments, aux perturbations de la chaîne d'approvisionnement ou à l'apparition d'une résistance à un antiviral spécifique..
Le cancer est l'une des principales causes de décès dans le monde, représentant près de 10 millions de décès en 2020, soit près d'un décès sur six1. Parmi les types de cancer les plus répandus, les cancers du sein, du poumon, du côlon et du rectum, de la prostate, de l'estomac et de la peau sont les plus fréquents. De nombreux cancers peuvent être guéris s'ils sont détectés tôt et traités efficacement. De nombreux systèmes de santé dans les pays à faibles et moyens revenus restent mal équipés pour faire face à cette crise sanitaire croissante. Par conséquent, une part importante des patients atteints de cancer dans le monde continue de se heurter à des obstacles importants pour accéder à un diagnostic et à un traitement opportun et de qualité.
1 World Health Organisation, Cancer Fact Sheet www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/cancer (last accessed 25 Sept. 2023).
CANCER DU SEIN
Le pembrolizumab est l'un des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire dont le MPP a fait sa priorité. En monothérapie, le pembrolizumab réduit de 40 % le risque de décès chez les patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules et prolonge significativement la survie de plus d'un an, avec moins d'effets secondaires que la chimiothérapie traditionnelle.
La formulation intraveineuse du paclitaxel a été ajoutée à la LME en 2011 et utilisée depuis dans les protocoles de traitement de nombreux cancers. Ce nouveau mode d'administration, sans nouvelles exigences en matière de diagnostic, rend l'indication prometteuse pour les pays en développement à faible revenu, dans l'attente de leur approbation par les autorités réglementaires reconnues, et a donc été incluse dans la liste de surveillance.
Le ribociclib est un inhibiteur de CDK4/6 administré par voie orale, approuvé par la FDA en 2017. Les inhibiteurs de CDK 4/6 sont l'option préférée recommandée dans le traitement du cancer du sein avancé. Le comité d'experts de l'EML a reconnu son potentiel d'inclusion future et a recommandé à MPP d'explorer la possibilité de l'homologuer.
L'abemaciclib est un inhibiteur CDK4/6 oral, approuvé par la FDA en 2021, recommandé comme option préférentielle dans le traitement du cancer du sein avancé. Les inhibiteurs de CDK 4/6 sont l'option préférentielle recommandée dans le traitement du cancer du sein avancé. Le comité d'experts de l'EML a reconnu son potentiel d'inclusion future et a recommandé à MPP d'étudier la possibilité de l'homologuer. L'abemaciclib présente un profil de sécurité similaire à celui du ribociclib, mais avec un schéma posologique différent, ce qui en fait une alternative intéressante.
Le trastuzumab sous-cutané est un anticorps monoclonal approuvé par la FDA en 2019 pour le traitement du cancer du sein surexprimant HER2. Il s'agit du même anticorps monoclonal que le trastuzumab intraveineux et il peut être administré plus facilement et plus rapidement, par voie sous-cutanée.
CANCER DE LA PROSTATE
L'apalutamide est un antagoniste des récepteurs androgéniques de la génération 2nd approuvé par la FDA en 2018. En tant que classe de médicaments, les antagonistes des récepteurs androgéniques de la génération 2nd améliorent la survie globale des patients atteints de cancer de la prostate. L'apalutamide est un candidat alternatif potentiel solide.
Le darolutamide est un antagoniste des récepteurs androgéniques de 2nde génération approuvé par la FDA en 2019. En tant que classe de médicaments, les antagonistes des récepteurs androgéniques de 2e génération améliorent la survie globale des patients atteints de cancer de la prostate. Le darolutamide est un candidat alternatif potentiel.
La formulation intraveineuse du paclitaxel a été ajoutée à la LME en 2011 et utilisée depuis dans les protocoles de traitement de nombreux cancers. Ce nouveau mode d'administration, sans nouvelles exigences en matière de diagnostic, rend l'indication prometteuse pour les pays en développement à faible revenu, dans l'attente de leur approbation par les autorités réglementaires reconnues, et a donc été incluse dans la liste de surveillance.
CANCER DU POUMON
Le pembrolizumab est l'un des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire dont le MPP a fait sa priorité. En monothérapie, le pembrolizumab réduit de 40 % le risque de décès chez les patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules et prolonge significativement la survie de plus d'un an, avec moins d'effets secondaires que la chimiothérapie traditionnelle.
L'osimertinib, un inhibiteur de la tyrosine kinase de l'EGFR de troisième génération, a démontré des avantages significatifs par rapport aux traitements de première ligne standard de premières et deuxièmes générations dans le cadre de la LME pour le traitement du CPNPC. L'osimertinib est approuvé par la FDA et l'EMA.
L'aumolertinib, un inhibiteur de la tyrosine kinase de l'EGFR de troisième génération, a démontré des avantages significatifs par rapport aux traitements de première ligne standard de première et deuxième générations dans le cadre de l'EML pour le traitement du cancer du poumon non à petites cellules. L'aumolertinib est en cours d'examen par l'EMA.
La formulation intraveineuse du paclitaxel a été ajoutée à la LME en 2011 et utilisée depuis dans les protocoles de traitement de nombreux cancers. Ce nouveau mode d'administration, sans nouvelles exigences en matière de diagnostic, rend l'indication prometteuse pour les pays en développement à faible revenu, dans l'attente de leur approbation par les autorités réglementaires reconnues, et a donc été incluse dans la liste de surveillance.
L'adagrasib est un inhibiteur du KRAS administré par voie orale, qui a reçu l'approbation de la FDA pour le traitement du cancer du poumon non à petites cellules en 2022, et qui présente des avantages cliniques durables pour les patients.
Le lazertinib est un inhibiteur de la tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR TKI) de troisième génération, en attente d'approbation par une autorité d'enregistrement stricte reconnue (SRA), qui présente une supériorité par rapport à la génération 1st d'EGFR TKI. Le lazertinib a un fort potentiel en tant qu'option alternative pour le traitement du cancer du poumon.
Le sotorasib est un inhibiteur du KRAS administré par voie orale, qui a reçu une autorisation accélérée de la FDA pour le traitement du cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) en 2021. Une étude récente a montré que le sotorasib offrait des avantages significatifs par rapport au traitement intraveineux standard.
INDICATIONS MULTIPLES POUR LE CANCER
Le pembrolizumab est l'un des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire dont le MPP a fait sa priorité. En monothérapie, le pembrolizumab réduit de 40 % le risque de décès chez les patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules et prolonge significativement la survie de plus d'un an, avec moins d'effets secondaires que la chimiothérapie traditionnelle.
La formulation intraveineuse du paclitaxel a été ajoutée à la LME en 2011 et utilisée depuis dans les protocoles de traitement de nombreux cancers. Ce nouveau mode d'administration, sans nouvelles exigences en matière de diagnostic, rend l'indication prometteuse pour les pays en développement à faible revenu, dans l'attente de leur approbation par les autorités réglementaires reconnues, et a donc été incluse dans la liste de surveillance.
MALIGNITÉS HÉMATOLOGIQUES
L'ibrutinib est un inhibiteur de la tyrosine kinase de Bruton (BTKi) approuvé par la FDA en 2013 et ajouté à la liste complémentaire de la LME pour le traitement de la leucémie lymphocytaire chronique. L'ibrutinib a démontré des avantages majeurs par rapport à la chimio-immunothérapie. Le comité d'experts du LME a recommandé à MPP d'étudier la possibilité de l'homologuer.
Le zanubrutinib est un inhibiteur de la tyrosine kinase de Bruton (BTKi) approuvé par la FDA en 2023 pour le traitement de la leucémie lymphoïde chronique (LLC). Reconnaissant l'importance du rôle émergent des BTKi en tant que classe thérapeutique dans le traitement de la LLC, le comité du LME a indiqué qu'il considérerait une demande de zanubrutinib comme une alternative thérapeutique à inclure et a recommandé à MPP d'explorer cette possibilité d'octroi de licence.
Actuellement, 537 millions d'adultes (10,5 % de la population mondiale) sont aux prises avec le diabète. Les projections indiquent que ce nombre atteindra 643 millions d'ici 20201 .
Environ 240 millions de personnes dans le monde vivent avec un diabète non diagnostiqué, ce qui signifie que près d'un adulte sur deux n'est pas conscient de sa maladie. Notamment, 90 % de ces cas non diagnostiqués sont concentrés dans les pays à revenu faible ou intermédiaire (PRFI).
Le diabète de type 1 touche plus de 1,2 million d'enfants et d'adolescents, dont 54 % ont moins de 15 ans. Malgré la découverte de l'insuline il y a un siècle, de nombreux diabétiques de type 1, enfants, adolescents et adultes, ont du mal à accéder à des soins essentiels comme l'insuline elle-même, ainsi qu'à des technologies vitales comme les lecteurs de glycémie et les bandelettes réactives.
Dans les pays à faible revenu, moins d'une personne diabétique sur dix reçoit le traitement complet décrit dans les lignes directrices. Il existe des lacunes flagrantes en ce qui concerne l'accès aux dispositifs d'administration d'insuline et aux tests d'HbA1c. Il est urgent que les systèmes de santé publique des pays à revenu faible et intermédiaire redoublent d'efforts pour améliorer l'accessibilité financière et la disponibilité de ces ressources essentielles.
TROUBLES CARDIOVASCULAIRES ET MÉTABOLIQUES
La canagliflozine est un autre inhibiteur du sodium glucose cotransporteur 2 (SGLT2), approuvé par la FDA en 2013 et ajouté à l'EML 2021 en tant qu'alternative thérapeutique à l'empagliflozine.
L'empagliflozine est un hypoglycémiant oral approuvé par la FDA en 2014 et ajouté à la liste principale de la LME en 2021 comme traitement d'appoint pour les adultes atteints de diabète de type 2. L'empagliflozine a été choisie comme représentant de la classe des inhibiteurs du sodium glucose cotransporteur 2 (SGLT2).
Cardiovascular fixed-dose combinations of several drugs (commonly known as “polypills”) have been shown to rationalize treatment regimens, improve adherence and better control risk factors. Polypills for the prevention of cardiovascular disease are made up of cholesterol-lowering agents, one or more blood pressure-lowering agents and, if necessary, acetylsalicylic acid (aspirin). Their inclusion in the EML should improve the accessibility and affordability of these essential medicines, which have the potential to save millions of lives every year.
Liste de surveillance / Détenteurs de brevets multiples
Les incrétines sont des hormones dérivées de l'intestin, membres de la superfamille du glucagon, libérées en réponse à l'ingestion de nutriments, principalement le glucose et les graisses. Elles stimulent la sécrétion d'insuline pancréatique de manière dépendante du glucose et jouent un rôle important dans la physiologie gastro-intestinale locale et celle de l'ensemble du corps. Les thérapies à base d'incrétine protègent les cellules β et stimulent leur fonction en augmentant la biosynthèse/sécrétion d'insuline. Les thérapies basées sur l'incrétine comprennent l'utilisation de mimétiques de l'incrétine [agonistes des récepteurs du peptide-1 de type glucagon (GLP-1)] et d'amplificateurs de l'incrétine.
Il existe deux principales hormones incrétines chez l'homme : Le GIP (peptide insulinotrope dépendant du glucose, également connu sous le nom de peptide inhibiteur gastrique) et le GLP-1 (peptide-1 de type glucagon).
DIABÈTE
La canagliflozine est un autre inhibiteur du sodium glucose cotransporteur 2 (SGLT2), approuvé par la FDA en 2013 et ajouté à l'EML 2021 en tant qu'alternative thérapeutique à l'empagliflozine.
L'empagliflozine est un hypoglycémiant oral approuvé par la FDA en 2014 et ajouté à la liste principale de la LME en 2021 comme traitement d'appoint pour les adultes atteints de diabète de type 2. L'empagliflozine a été choisie comme représentant de la classe des inhibiteurs du sodium glucose cotransporteur 2 (SGLT2).
Liste de surveillance / Détenteurs de brevets multiples
Les incrétines sont des hormones dérivées de l'intestin, membres de la superfamille du glucagon, libérées en réponse à l'ingestion de nutriments, principalement le glucose et les graisses. Elles stimulent la sécrétion d'insuline pancréatique de manière dépendante du glucose et jouent un rôle important dans la physiologie gastro-intestinale locale et celle de l'ensemble du corps. Les thérapies à base d'incrétine protègent les cellules β et stimulent leur fonction en augmentant la biosynthèse/sécrétion d'insuline. Les thérapies basées sur l'incrétine comprennent l'utilisation de mimétiques de l'incrétine [agonistes des récepteurs du peptide-1 de type glucagon (GLP-1)] et d'amplificateurs de l'incrétine.
Il existe deux principales hormones incrétines chez l'homme : Le GIP (peptide insulinotrope dépendant du glucose, également connu sous le nom de peptide inhibiteur gastrique) et le GLP-1 (peptide-1 de type glucagon).
Selon l'OMS, 295 000 femmes meurent chaque année pendant et après la grossesse et l'accouchement. La plupart de ces décès (94 %) surviennent dans des environnements à faibles ressources, et la plupart d'entre eux auraient pu être évités. Cela inclut environ 72 000 femmes qui meurent chaque année d'une hémorragie post-partum (HPP), dont 99 % dans les pays à faibles ressources.
Jusqu'à présent, le travail de MPP sur la santé maternelle a été limité et s'est principalement concentré sur la facilitation de l'accès aux médicaments contre le VIH qui pourraient être utilisés par les femmes vivant avec le VIH pendant la grossesse, contribuant ainsi à la santé des femmes et à la réduction de la transmission verticale du VIH. À l'avenir, avec le soutien ciblé d'Unitaid, MPP explorera d'autres possibilités de contribuer au soutien de la santé maternelle.
La santé maternelle englobe le bien-être des femmes pendant la grossesse, l'accouchement et la période postnatale. Malgré les progrès considérables réalisés au cours des dernières décennies, le bilan reste inacceptable : en 2020, environ 287 000 femmes perdront la vie pendant et après leur grossesse, en raison de causes directes courantes telles que les saignements excessifs, les infections, l'hypertension artérielle, les avortements pratiqués dans de mauvaises conditions de sécurité et l'obstruction de l'accouchement. En outre, des facteurs indirects tels que l'anémie, le paludisme et les maladies cardiaques peuvent y contribuer (Source).
Le carbétocine a été approuvé par la FDA en 1997 et sa stabilité à la chaleur a été ajoutée à la liste principale de la LME en 2019 pour la prévention de l'hémorragie post-partum sur la base d'effets similaires à ceux de l'ocytocine en termes d'efficacité et d'innocuité. Le carbétocine thermostable ne nécessite pas de transport dans la chaîne du froid ni de stockage réfrigéré, ce qui présente des avantages et réduit le risque de perte de qualité par rapport à l'ocytocine dans les PRFM. La carbétocine thermostable est prometteuse pour les PRFM.
Dans la plupart des domaines pathologiques dans lesquels le MPP a travaillé, l'accès aux médicaments pour les enfants est inférieur à celui des adultes et, dans de nombreux cas, des médicaments importants ne sont pas disponibles dans des formulations qui peuvent être prises facilement par les jeunes enfants. Depuis sa création, le MPP a donné la priorité à la collaboration avec les fabricants pour mettre sur le marché les formulations pédiatriques nécessaires, notamment en accélérant leur développement et en facilitant leur adoption. Cette contribution s'est faite de plus en plus en partenariat avec d'autres acteurs clés du secteur pédiatrique. À l'avenir, MPP continuera à mettre l'accent sur la satisfaction des besoins des enfants dans tous les domaines pathologiques dans lesquels il opère. Sa contribution en pédiatrie sera alignée sur le GAP-f, un réseau de l'OMS dont MPP est un membre fondateur, afin de garantir que les formulations pédiatriques les plus nécessaires et les plus optimales sont prioritaires, développées et mises à la disposition des enfants de manière accélérée.
L'association des substances actives elexacaftor, ivacaftor et tezacaftor est la première trithérapie disponible pour traiter les patients présentant la mutation la plus courante de la mucoviscidose. Elle a été approuvée pour les patients de 12 ans et plus atteints de mucoviscidose et présentant au moins une mutation F508del dans le gène du régulateur de la conductance transmembranaire de la mucoviscidose (CFTR), ce qui représente, selon les estimations, 90 % de la population atteinte de mucoviscidose.
DRÉPANOCYTOSE
Voxelotor est un modulateur de l'affinité de l'hémoglobine pour l'oxygène approuvé par la FDA en 2019 pour le traitement de la drépanocytose. Environ 90 % de la population drépanocytaire mondiale vit dans les pays à faible et moyen revenu. Voxelotor a un mode d'action différent de celui des thérapies conventionnelles de référence, ce qui le rend pertinent en tant que traitement supplémentaire ou en cas d'intolérance.
VIRUS RESPIRATOIRE SYNCYTIAL
Le nirsevimab est un anticorps monoclonal actif contre le VRS. Les anticorps monoclonaux sont des protéines fabriquées en laboratoire qui imitent la capacité du système immunitaire à combattre les agents pathogènes nocifs tels que les virus. Une dose de nirsevimab administrée en une seule injection intramusculaire avant ou pendant la saison du VRS peut fournir une protection pendant la saison du VRS.
Les maladies du système nerveux regroupent plus de 600 pathologies distinctes. Il s'agit de troubles génétiques, d'infections, de cancers, de troubles convulsifs (comme l'épilepsie), de maladies cardiovasculaires (comme les accidents vasculaires cérébraux), de troubles congénitaux et du développement, la sclérose en plaques, ainsi que des troubles dégénératifs.
SCLÉROSE EN PLAQUES
La cladribine est un médicament modificateur de la maladie pour traiter la sclérose en plaques récurrente-rémittente très active. Il est administré sous forme de pilule en deux traitements, à douze mois d'intervalle, pour réduire le nombre et la gravité des poussées. Il réduit le nombre de poussées d'environ la moitié.
Le trouble lié à l'utilisation de substances est une affection à multiples facettes caractérisée par la consommation persistante et incontrôlable d'une substance, même en présence de répercussions négatives. Les personnes aux prises avec un TLUS manifestent une préoccupation écrasante pour la consommation de substances spécifiques, telles que l'alcool, le tabac ou les drogues illicites, au point de nuire à leur capacité à s'engager dans les activités de la vie quotidienne.
la buprénorphine injectable à libération prolongée pour usage sous-cutané ou sous forme d'implant, offre la possibilité d'administrations moins fréquentes de buprénorphine (par exemple, chaque semaine, chaque mois ou deux fois par an).
MUCOVISCIDOSE
L'association des substances actives elexacaftor, ivacaftor et tezacaftor est la première trithérapie disponible pour traiter les patients présentant la mutation la plus courante de la mucoviscidose. Elle a été approuvée pour les patients de 12 ans et plus atteints de mucoviscidose et présentant au moins une mutation F508del dans le gène du régulateur de la conductance transmembranaire de la mucoviscidose (CFTR), ce qui représente, selon les estimations, 90 % de la population atteinte de mucoviscidose.
Le travail initial de MPP a commencé par les maladies infectieuses, notamment le VIH, l’hépatite virale et la tuberculose (TB), et a obtenu des licences qui ont eu un impact important sur la santé publique. En 2018, le mandat de MPP a été élargi pour cibler les médicaments brevetés inclus dans la liste modèle des médicaments essentiels de l’OMS ou susceptibles d’y être inclus à l’avenir, ce qui englobe toute une série de maladies, notamment les cancers, le diabète et les maladies cardiovasculaires, et explore d’autres domaines d’intervention, le cas échéant. En outre, MPP travaille sur les interventions COVID-19 depuis 2020. La nouvelle stratégie du MPP pour la période 2023-2025 adopte une approche agnostique des maladies, selon laquelle les médicaments brevetés pour lesquels une intervention du MPP pourrait potentiellement faire une différence en matière de santé publique pourraient être considérés comme prioritaires, quel que soit le domaine de santé.
Le travail du MPP a commencé avec les petites molécules et, après avoir mené une étude de faisabilité sur l’élargissement de l’accès aux produits biothérapeutiques en 2022, il a étendu son mandat aux produits biologiques. En outre, compte tenu de leur impact potentiel révolutionnaire, les technologies à longue durée d’action et les formulations conçues pour prolonger l’exposition aux médicaments sont considérées comme prioritaires depuis 2021, de même que toute nouvelle technologie médicale pertinente pour laquelle une intervention du MPP pourrait avoir un impact positif sur la santé publique.
Conformément à la nouvelle stratégie du MPP, les produits candidats à des stades de développement plus précoces sont de plus en plus souvent considérés comme prioritaires. Par conséquent, le MPP peut envisager de donner la priorité à des candidats à n’importe quel stade de développement, de la phase préclinique à la mise sur le marché.
Le cadre de hiérarchisation du MPP a été conçu pour répondre aux trois questions suivantes, en tant que principes directeurs. En répondant à ces questions, le MPP recueille des informations sur les dimensions de santé publique et d’accès des produits évalués, ainsi que des informations permettant d’évaluer l’impact potentiel d’une intervention du MPP.
1. Le produit répond-il à un besoin de santé publique ?
Cette question est évaluée par le biais du premier pilier du cadre : le pilier de la santé publique, qui évalue le fardeau de l’état de santé ainsi que les avantages du produit candidat par rapport aux alternatives de soins existantes pour cet état de santé.
2. Existe-t-il des obstacles à l’accès (anticipés ou existants) au produit dans les PRFM ?
Cette question est évaluée dans le cadre du deuxième pilier : le pilier de l’accès. Il comprend des considérations d’accès sur lesquelles MPP intervient directement (par exemple, la propriété intellectuelle), ainsi que des considérations d’accès supplémentaires qui peuvent être importantes dans la cascade de traitement (par exemple, l’accès aux diagnostics).
3. L’intervention du MPP apporterait-elle une amélioration par rapport au statu quo ?
Cette question s’appuie à la fois sur les piliers de la santé publique et de l’accès, et garantit que les produits candidats sont classés par ordre de priorité là où une intervention du MPP pourrait avoir l’impact le plus significatif.
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Les médicaments évalués sont classés en deux catégories :
La liste des priorités du MPP comprend les médicaments brevetés pour lesquels un accès élargi pourrait apporter des avantages significatifs en matière de santé par rapport aux normes de soins, et pour lesquels l’octroi volontaire de licences par le biais du MPP aurait un impact significatif sur la santé publique.
La liste de surveillance comprend des produits approuvés par les autorités réglementaires strictes (SRA) et des produits expérimentaux pour lesquels les données justificatives manquent encore et/ou des défis clés doivent encore être relevés avant d’obtenir des éclaircissements sur l’importance d’une intervention du MPP. Les produits figurant sur la liste de surveillance font l’objet d’un suivi attentif ; toutefois, l’engagement actif du MPP auprès des détenteurs de brevets n’est pas déclenché par l’inclusion sur cette liste.