L’équipe du Medicines Patent Pool a participé à plusieurs sessions organisées dans le cadre de la 22e Conférence internationale sur le sida.

Atelier sur la cible 90-90-90 en 2018 – samedi 21 juillet, 9 h – 17 h

Porte-parole du MPP : Esteban Burrone

Plus d’informations (en anglais).

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Accélérer la conception et la mise sur le marché des formulations pédiatriques essentielles – lundi 23 juillet, 10 h 15 – 12 h 15

Porte-parole du MPP : Fernando Pascual

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Un traitement pour le monde : Agir ensemble dans la lutte contre toutes les maladies pour garantir l’accès universel à des traitements de qualité abordables – mardi 24 juillet, 14 h 30 – 16 h

Représentant du MPP : Charles Gore

 

Consultation communautaire par le MPP et le GNP+  – jeudi 26 juillet, 14h-15h30

Une consultation communautaire a été organisée en collaboration avec le réseau mondial des personnes touchées par le VIH (GNP+) dans le Village global, en marge de la Conférence internationale sur le sida.

Alexandra Volgina, du GNP+, et Liudmila Maistat, du MPP, coprésidentes de session, ont ouvert les débats en expliquant l’objectif de cette consultation : recevoir le témoignage de représentants de la société civile au sujet de la transition vers de nouveaux antirétroviraux et permettre aux participants de poser des questions et de partager leurs expériences.

Charles Gore s’est ensuite présenté en qualité de nouveau Directeur exécutif du MPP et a affirmé que la communauté était un partenaire clé de l’organisation. Il a d’ailleurs invité les différentes communautés à faire part de leur opinion quant à l’action du MPP et aux défis à relever pour garantir que les produits pour lesquels le MPP conclut des accords de licence sont bien mis à disposition des personnes qui en ont besoin.

Dans le cadre d’un bref exposé, Marco Vitoria, de l’OMS, a décrit le profil du dolutégravir (DTG) et a expliqué les raisons pour lesquelles les thérapies antirétrovirales à base de DTG étaient l’option privilégiée par l’OMS en matière de traitement de première intention. M. Vitoria a également apporté des précisions sur la déclaration de l’OMS relative au potentiel risque sanitaire présenté par le DTG et a répondu aux questions du public à ce sujet. Pour finir, il a commenté une étude de l’OMS relative à l’utilisation du DTG. Son principal constat a été que les patients souhaitent être en mesure de faire un choix éclairé concernant leur thérapie antirétrovirale.

Esteban Burrone, du MPP, a ensuite expliqué le modèle de l’organisation et parlé de la licence obtenue pour le dolutégravir (DTG), notamment de la façon dont celle-ci avait permis de faciliter l’accès à la version générique de ce traitement dans les pays à revenus faible et intermédiaire. M. Burrone a également communiqué des données sur les pays dans lesquels les détenteurs de sous-licence du MPP avaient déjà reçu l’approbation pour la mise sur le marché du DTG et de la combinaison ténofovir/lamivudine/dolutégravir (TLD), et sur ceux dans lesquels des demandes avaient déjà été soumises aux autorités de régulation.

Puis, une table ronde s’est tenue entre les différents participants : Alma de Leon, représentant l’Amérique latine, Morgane Ahmar, représentant le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Sergey Golovin, représentant l’Europe de l’Est et l’Asie centrale, Aditya Wardhana, représentant l’Asie et Kenly Sikwese, représentant l’Afrique.

Tous ont décrit la situation actuelle dans leur pays/région d’expertise au sujet de l’accès au DTG et certains des principaux obstacles rencontrés.

Pour finir, le public a pu poser des questions aux intervenants et aux participants à la table ronde sur des thèmes en lien avec la transition vers les nouveaux antirétroviraux dans les pays à revenus faible et intermédiaire. Celles-ci ont principalement porté sur les problèmes de réglementation ; l’utilisation de bithérapies ; les délais de mise à disposition de versions génériques d’autres produits sous licence du MPP ; les répercussions possibles sur certains pays qui passent graduellement des financements des bailleurs de fonds internationaux aux financements gouvernementaux pour leurs programmes de santé publique ; et d’autres questions relatives à l’approvisionnement en médicaments.